Dans le cours de français
Il y a des semaines comme ça. On ne cherche pas et on trouve. Comme un pêcheur qui jette son filet à l’eau le temps de le nettoyer, mais qui l’en ressort contenant une manne abondante. Twitter m’a fourni beaucoup de matériel à correction, en seulement quelques coups d’oeil.

#LeProfCorrige
Ici, il aurait fallu lire « mon discours vous a convaincus », avec un S à convaincus. Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir s’accorde avec le complément direct qui le précède. Dans ce cas, le complément direct est le pronom vous, qui réfère aux jeunes du PQ. Il est donc masculin pluriel.
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#LeProfCorrige
Ici, il aurait fallu voir « Envoyez un message » et non « Envoyer un message ». Dans ce contexte, au départ, l’impératif est préférable à l’emploi de l’infinitif. Quand, en plus, on conjugue un autre verbe à l’impératif dans la même phrase, soit dites-lui, utiliser l’impératif pour le premier verbe devient… impératif !
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Un franglais douteux

Je m’interroge sur l’emploi de l’expression « Education Center », en anglais, dans une publication en français du musée d’Orsay, une institution bien parisienne. Comme il s’agit d’un centre pédagogique, tel que rapporté dans plusieurs médias de France, pourquoi ne pas l’avoir présenté comme tel ? L’appellation anglaise est définitivement inutile, ici.
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Un franglais plus que douteux

Ici, « harmonieux » mélange de mauvaise traduction et de fautes de français. Que les Sénateurs d’Ottawa prennent soin de s’adresser dans leur langue à leurs partisans francophones démontre une bonne intention. Mais comme disait ma grand-mère, tout ce qui mérite d’être fait mérite d’être bien fait.
Il leur aura fallu deux heures avant de corriger, mais la formation de la LNH a finalement fait amende honorable en publiant de nouveau le message, cette fois dans un bien meilleur français. Une erreur de conjugaison est cependant demeurée et je leur ai signifié.
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Dans la semaine de relâche
L’enseignant skieur que je suis a bien profité de sa relâche scolaire, la semaine dernière, pour pratiquer son sport d’hiver préféré. Une employée de la station Mont-Tremblant a voulu me complimenter, au moment où j’allais m’asseoir dans le remonte-pente, en me qualifiant de « sexy senior », ou aîné sexy.
J’en ai été flatté à 50%.
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Coronavirus
La crise du COVID-19 donne lieu à de bonnes blagues sur les réseaux sociaux. J’en ai retenu deux, que je relaie ici :


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La bonne nouvelle de cette semaine
Une jeune skieuse de 19 ans a eu la vie sauve grâce au sang froid d’un de ses collègues de travail, lundi, dans les Alpes françaises. Descendant la piste en tête d’un groupe de cinq skieurs, la jeune femme a chuté et s’est retrouvée enterrée tête première sous une épaisse couche de neige dont elle était incapable de se dégager.
Le collègue, âgé de 23 ans, est rapidement arrivé sur les lieux. Avec l’aide d’une pelle portative et d’un autre skieur, il a pu sortir son amie de sa fâcheuse position avant que l’air ne lui manque complètement. Une caméra fixée sur le casque du sauveteur a filmé toute la scène.
C’était le deuxième sauvetage du genre en un mois, dans les Alpes. Le premier s’était déroulé du côté suisse.
J’ai corrigé les erreurs sur tweeter et je publie juste ma correction sur mon site web