En attendant la rentrée scolaire
C’est hier, jeudi, que le gouvernement ontarien a dévoilé son plan d’action pour la rentrée scolaire 2020-2021. À peu de choses près, il s’agit d’un calque de ce à quoi la fin de la dernière année scolaire ressemblait au Québec, dans toutes les écoles primaires à l’exception de celles situées sur les territoires de la Communauté métropolitaine de Montréal. Choix entre l’école en présentiel ou à distance, diminution du nombre d’élèves dans les classes, moins de déplacement, distanciation physique et port obligatoire du couvre-visage.
En soirée, les représentants du gouvernement du Québec ont confirmé le maintien des mesures pour la rentrée annoncées en juin, à savoir la formation en présentiel à temps plein pour les élèves du préscolaire jusqu’au 3e secondaire, un nombre d’élèves régulier dans les locaux de classe et aucun port obligatoire du couvre-visage. Plusieurs intervenants en milieu scolaire s’inquiètent de la situation, notamment en raison des récentes éclosions dans les camps de jour et en milieu de garde.
De mon côté, je ne m’emballe pas outre mesure. D’abord, parce que j’ai confiance aux directives de l’Institut national de santé publique. Ensuite, parce qu’il reste environ 28 jours avant la rentrée des élèves et que si le passé est garant de l’avenir, ces 28 jours constituent autant d’occasions pour le ministre de l’Éducation de revoir sa position.
Après tout, un adage connu mentionne qu’il est sain de changer d’idée. À ce niveau, le printemps dernier, nos dirigeants et gestionnaires du ministère de l’Éducation ont maintes fois démontré qu’ils affichaient une santé solide !
Encore le couvre-visage
Je veux bien être qualifié de mouton par celles et ceux qui s’opposent au port obligatoire du masque dans les lieux publics intérieurs. Mais quand je lis que, selon un sondage CROP, ces opposants ne représentent que 14% de la population québécoise, je me dis que ce sont peut-être eux les moutons noirs, finalement.
Lecture de vacances
Je termine actuellement la lecture du livre La mémoire des cathédrales, de Caroline Guindon. Il s’agit d’un premier ouvrage de fiction pour l’autrice d’origine québécoise, maintenant établie aux États-Unis. À travers une série d’allégories, regroupées en une vingtaine d’histoires distinctes, l’être humain y est présenté sous plusieurs facettes de son quotidien, avec ses petites victoires et ses petits revers. Ce recueil de nouvelles s’est avéré pour moi une lecture d’été des plus agréables.
La mémoire des cathédrales
Caroline Guindon, Lévesque éditeur, Montréal, 2019, 160 pages.
Une semaine plus tard
Je reviens sur la publication d’Yves Boisvert du 21 juillet dernier, et à laquelle je faisais référence dans mon billet de la semaine dernière.

Avec 180 nouveaux cas de COVID-19 au Québec le 21 juillet, 142 le 22 et 163* autres le 23, la hausse s’est-elle poursuivie ? Voyons voir…
24 juillet : 171 nouveau cas;
25 juillet : 169 nouveau cas;
26 juillet : 145 nouveau cas;
27 juillet : 169 nouveau cas;
28 juillet : 112 nouveau cas;
29 juillet : 122 nouveau cas.
Nous évitons pour le moment la hausse exponentielle de mars dernier. C’est une bonne nouvelle.
* Un nombre de 142 nouveau cas avait d’abord été diffusé pour le 23 juillet. Ce nombre a ensuite été revu à la hausse.
Devant mon téléviseur
Il fait bon de revoir les sports professionnels à la télé. Il faut s’habituer de voir des matchs sans spectateurs, aussi bien qu’il faut s’habituer de voir du hockey et du basketball en juillet et en août, mais ça change de Netflix et des chaînes d’information.
Ceux qui me connaissent savent que de tous les sports, c’est le baseball qui aura priorité sur mes écrans. À peine la MLB a-t-elle entrepris ses activités, le week-end dernier, qu’elle éprouve déjà des difficultés en raison de la Covid. Pas moins de 17 joueurs des Marlins de Miami ont reçu des résultats positifs. L’équipe a donc suspendu ses activités sur le terrain. Et comme les Phillies de Philadelphie ont affronté les Marlins lors de leurs trois premiers matchs au calendrier, ils ont également dû suspendre leurs joutes le temps de subir les tests et d’en constater les résultats.
Verra-t-on quelque chose de similaire au hockey, au soccer et au basketball ? C’est possible, mais moins probable. C’est que contrairement aux ligues majeures de baseball, la LNH, la MLS et la NBA ont adopté le concept de bulle, c’est-à-dire qu’un seul ou deux amphithéâtres accueilleront tous les matchs du calendrier de la ligue concernée. Au baseball, 29 des 30 équipes évoluent dans leur stade habituel. Elles voyagent donc à travers les États-Unis jusqu’à la fin du calendrier. Comme le gouvernement canadien a refusé que sa frontière soit rouverte aux équipes des ligues sportives, les Blue Jays de Toronto joueront leurs joutes locales à Buffalo.
Tous les affrontements au soccer et au basketball ont lieu en Floride, alors que ceux de toutes les équipes de la Ligue nationale de hockey se tiendront à Toronto, pour les équipes de l’Est, et Edmonton pour les équipes de l’Ouest.
Et je cite :
« Se motiver ? Avant le match va devant le miroir, regarde le logo qui est devant ton chandail, comprends qui a déjà sué et saigné pour cette organisation, comprends l’historique et comprends qu’il y a des millions de personnes qui veulent ta place ! »
Maxim Lapierre, ex-joueur de la LNH, réagissant à un article du Devoir à propos du manque de motivation des joueurs du Canadien, le 30 juillet 2020.
Dans mes écouteurs
Cette semaine, il m’est difficile d’évoquer la #musiquebleue avec la pièce que je vous présente. Bien que De Flore, qui réunit Sarah-Anne LaCombe et Mathieu Gauthier, ait été primé par le prestigieux Festival international de la chanson de Granby, le duo est originaire de l’Ontario. Radio-Canada a également octroyé un de ses coups de coeur à ces artistes de la relève.
Le mois dernier, De Flore a lancé un mini album de quatre pièces intitulé Figure déserte. Avec un style pop contenant plusieurs touches de jazz et quelques notes de folk, Figure déserte s’est rapidement taillé une place dans ma liste de favoris. La pièce qui suit s’appelle Bombe.
La bonne nouvelle de cette semaine
Une première, cette semaine, au conseil d’administration du Conseil des arts du Canada, alors que Jesse Wente, un autochtone, a accédé à la présidence. Depuis toujours, les communautés autochtones sont passées maîtres dans différentes formes d’arts. Le Canada s’en enorgueilli d’ailleurs énormément sur la scène internationale. On leur avait ouvert les portes de différentes instances en ce domaine, mais aucun n’avait jamais atteint le plus haut niveau.
Issu du milieu des médias électroniques, Monsieur Wente siégeait au conseil d’administration du Conseil des arts depuis 2017.