Billet du 28 octobre 2022 : Le maire d’Anjou en joue

Je voulais aborder le sujet lorsqu’il était chaud, il y a quelques semaines, mais j’ignorais quel angle emprunter pour mettre en évidence un élément moins observé, arriver avec un petit quelque chose qui n’avait pas encore été dit, un truc à réfléchir, quoi. Mais le maire d’Anjou, Luis Miranda, s’est tellement montré ignoble et condescendant envers un adolescent venu s’adresser à lui poliment et en suivant les règles du conseil d’arrondissement, que tout ce qui pouvait être mentionné l’a été.

C’est cette semaine que l’angle intéressant a été porté à mon attention, quand la Commission des droits de la personne a blâmé à son tour le maire Miranda, cette fois en évoquant la Convention relative aux droits de l’enfant, promulguée par l’ONU en 1989. Cette convention, nous l’enseignons à nos élèves, dans le cadre du cours d’éthique et culture religieuse. Dans le cas qui nous préoccupe, c’est l’article 12 qui attire l’attention :

« 1. Les États parties garantissent à l’enfant qui est capable de discernement le droit d’exprimer librement son opinion sur toute question l’intéressant, les opinions de l’enfant étant dûment prises en considération eu égard à son âge et à son degré de maturité.
2. A cette fin, on donnera notamment à l’enfant la possibilité d’être entendu dans toute procédure judiciaire ou administrative l’intéressant, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un représentant ou d’un organisme approprié, de façon compatible avec les règles de procédure de la législation nationale. »

En mentionnant que parce que l’adolescent était âgé de 15 ans il n’avait pas à lui parler, et en suggérant à mots à peine couverts que sa mère aurait dû mieux l’éduquer, Luis Miranda a contrevenu hors de tout doute à cet article. Le Canada a adhéré à cette convention en 1991.


Dans le cours français

J’aime faire sourciller mes élèves avec des règles un peu bizarres. À ce sujet, la conjugaison en comprend un lot assez impressionnant. Parmi elles, notons les verbes se terminant en _ier à l’infinitif. Qu’y trouve-t-on de particulier ? C’est simple, tous ces verbes, conjugués aux première et deuxième personnes du pluriel de l’imparfait, comportent un double i. Par exemple, pour les verbes crier et identifier, on inscrira nous criions et vous identifiiez.

Même situation avec les verbes congédier, envier, épier, expédier, négocier, nier, plier, prier, publier, scier, trier, etc.

D’expérience, je dirais que ça ne fait pas sourciller que les jeunes. Plusieurs adultes en restent perplexes également !


Dans le cours de musique

Buzz Cuivres est un quintette québécois donnant dans la musique classique. Le nom du groupe désigne, on le devine, leurs instruments de prédilection. Lancé le 21 octobre dernier sous étiquette Analekta, Horizons constitue son cinquième album. Entre autres titres, avec des arrangements de François Vallières, on y trouve Danse macabre, opus 40, de Camille Saint-Saëns. À quelques jours de l’Halloween, je trouvais de circonstance d’en faire notre #musiquebleue de cette semaine.

Buzz Cuivres – Danse macabre, opus 40 – Horizons – #musiquebleue

La bonne nouvelle de cette semaine

La semaine dernière, il était ici question de la victoire de Félix Auger-Aliassime au tournoi de Florence. À peine 48 heures après la publication de mon billet, Félix remettait ça en remportant celui d’Anvers, en Belgique, pour son troisième triomphe en 2022. À 22 ans, on le retrouve maintenant au 9e rang du classement de l’ATP.

On le surveille maintenant à Bâle, jusqu’à dimanche.


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