Dans le cours d’univers social
L’éternel conflit israélo-palestinien est entré dans une nouvelle phase, au cours des derniers jours, avec les bombardements israéliens sur la Bande de Gaza. Ce conflit perdure depuis 1947, quand l’ONU a reconnu l’existence d’un état israélien, mais pas celui d’un état palestinien. Bien sûr, la communauté internationale reconnaît une autorité palestinienne, dirigée d’abord par Yasser Arafat, puis par Mahmoud Abbas, mais sans lui reconnaître un territoire. Celui que l’autorité palestinienne occupait et qu’elle revendique toujours a été pris par Israël lors de la guerre de 1967.
Si ce conflit a donné naissance à des groupes perçus comme terroristes du côté arabe, le Hamas en est un exemple, ce sont bel et bien des cibles civiles qui sont visées par Israël, depuis le 10 mai dernier. L’une de ces cibles, samedi, était un immeuble abritant plusieurs médias, dont l’Associated Press et Al-Jazeera. Les différentes frappes ont fait des centaines de victimes innocentes et s’inscrivent dans la lignée des crimes de guerre. J’aimerais bien qu’une nation importante sur l’échiquier mondial finisse par le reconnaître. Le problème est que depuis toujours, lorsqu’il s’agit d’Israël, la communauté internationale marche sur des œufs. Et actuellement, elle fait l’autruche.
Dans le cours de science et technologie
À travers une série de sautes d’humeur météorologiques, le réchauffement climatique montre ses effets depuis plusieurs années. Cette semaine, c’est d’une façon beaucoup plus impressionnante qu’il en a donné une démonstration. Jeudi matin, un bloc de glace de 4 320 km2 s’est détaché de l’Antarctique et s’est jeté dans la mer de Weddell. Pour vous situer, une superficie de 4 320 km2 représente environ neuf fois celle de l’île de Montréal.
Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), la température moyenne à la surface de la planète aurait grimpé de 0,85 °C depuis 1850. Toutefois, la hausse aurait été de plus du double dans la région de l’Antarctique. Contrairement à la fonte des glaces au pôle Nord, celle du pôle Sud contribue à augmenter le niveau d’eau des océans, étant donné que les glaces à cet endroit se détachent d’un continent.
Les scientifiques affirment que le nouvel iceberg, de loin le plus gros flottant en mer, se brisera en deux ou en trois.
Dans le cours d’univers social, deuxième période
L’automne dernier, on a abondamment fait état de l’adolescence québécoise de la nouvelle vice-présidente américaine, Kamala Harris. L’histoire s’est répétée au cours des dernières semaines, quand Elena McLeod-Whitham a fait son entrée au parlement écossais. Madame Whitham a vécu 15 ans au Canada, dont 10 au Québec, où elle a entre autres étudié le journalisme à l’Université Concordia.
Francophile et s’exprimant dans un excellent français, elle admet avoir voté OUI au référendum de 1995. De retour en Écosse l’année suivante, elle a milité au sein de différents groupes sociaux, avant d’intégrer le Parti national écossais, sous la bannière duquel elle a joint la députation le 8 mai dernier. C’est donc à titre d’élue qu’elle poursuivra sa lutte pour l’indépendance de l’Écosse.
Dans le cours de science et technologie, deuxième période
Analyse intéressante d’Olivier Bernard, dit le Pharmachien, qui a stipulé que la démarche conspirationniste se défilait exactement à l’inverse de la démarche scientifique. Avec l’humour et le talent artistique qu’on lui connaît, il a produit cette affiche :
Dans le cours de musique
Ex-concurrente à l’émission La Voix, alors qu’elle était adolescente, Marilyne Léonard a enregistré une série de reprises, tout en poursuivant ses études. Mercredi, elle a publié une première œuvre originale, Bateaux. La pièce n’est pas sans rappeler le son pop-rock français des années 1980. C’est la #musiquebleue que je vous propose cette semaine. Elle est disponible sur toutes les plateformes.
Dans le cours de musique, deuxième période
Franco-Ontarien d’origine, Damien Robitaille est connu au Québec, où il a décidé de faire carrière, depuis plusieurs années. Phénomène particulier, le confinement lié à la pandémie de COVID-19 l’a propulsé sur la scène internationale, alors qu’il a fait valoir ses talents d’homme-orchestre sur YouTube. Ses vidéos ont été visionnées par des dizaines de milliers de personnes et lui ont mérité des apparitions dans plusieurs émissions de variétés, à plusieurs endroits dans le monde.
Pour sa 200e prestation, Damien Robitaille a voulu frapper un grand coup. Après avoir consulté son auditoire, il a finalement arrêté son choix sur une reprise de We Are The World, à l’intérieur de laquelle il répète les lignes de chacun des artistes originaux. Son travail était déjà phénoménal. Cette fois, il s’est surpassé. Bravo !
La bonne nouvelle de cette semaine
On tue la UNE !
Je suis d’avis que la meilleure nouvelle de la semaine demeure le plan de déconfinement présenté par le premier ministre du Québec, mardi dernier. Après plus de 14 mois, on peut enfin espérer un retour à la vie normale d’ici quelques mois. On entreprend les assouplissements dès la semaine prochaine.
Ce qui m’interpelle le plus, c’est cette phrase toute simple dans la colonne de droite du résumé graphique : « Retour vers une organisation normale au primaire et au secondaire ». Ceci est prévu à la fin du mois d’août. Prétendre que j’en trépigne d’impatience serait peut-être exagéré, mais juste un peu !

Image en titre du billet : Shutterstock
Une réflexion sur “Billet du 21 mai 2021 : Un tour du monde en quatre minutes”