Nous voici au lendemain du 1er juillet. Avez-vous, d’une quelconque façon, souligné la fête du Canada ? Moi non plus.
Nos deux fêtes nationales sont comme Noël et le jour de l’An : on les fête à peu près de la même façon, à une semaine d’intervalle. Mais telles les dernières fêtes de Noël et du jour de l’An, la Fête nationale du Québec et la fête du Canada sont passées sous le radar, cette année. Et contrairement à ce qui fut le cas en décembre et janvier, la COVID-19 n’en était pas vraiment responsable.
Hier, c’est beaucoup par solidarité envers les peuples autochtones qu’une grande partie de la population s’est abstenue de participer aux festivités de la fête du Canada. Une semaine plus tôt, les Québécoises et Québécois ont été nombreux à laisser tomber le traditionnel spectacle télévisuel de leur fête nationale, pour se tourner vers le réseau concurrent qui, lui, présentait l’accession à la finale de la Coupe Stanley du Canadien de Montréal.
En ce temps d’assouplissement des règles sanitaires, après plus d’un an d’efforts collectifs, agiter un fanion tricolore semblait revêtir un caractère plus léger et plus festif que de brandir un drapeau bleu et blanc. L’allégeance patriotique peut s’exprimer de plusieurs façons.
Le « Go Habs Go » québécois, soutenu par tout le reste du Canada, faisait du bien à entendre. Les cris de joie aussi.
Sur mon patio
L’enseignant est en vacances. Le consultant également. Le rédacteur, lui, par pur plaisir, continuera de s’exprimer sur cette page au cours des prochaines semaines. Le rythme se voudra cependant plus lent et le contenu plus léger.
Suis-je vraiment en train d’utiliser la troisième personne pour m’exprimer sur moi-même ? Il est temps que je me repose !
Déformation professionnelle
Il y a plusieurs façons de s’amuser ou se détendre, en vacances. Parmi elles, il y a les nombreux jeux et activités qu’on peut télécharger sur le téléphone mobile. C’est ce que j’ai fait cette semaine. Dans ses suggestions, l’App Store de Apple me proposait ceci :
#LeProfCorrige
Ici, on aurait dû voir Obtenir, à l’infinitif, ou encore Obtenez, à la deuxième personne du pluriel de l’impératif présent.
« Obtener »… Vraiment ?
Et je cite :
« Juste dire que ma mère vient de placer toutes ses lettres au Scrabble avec le mot enculer. Vous étiez pas plus prêts pour ça que moi. »
Alexandre Gascon, journaliste au service des sports de Radio-Canada, le 28 juin 2021.
Dans mes écouteurs
Le premier concert auquel Ariane Roy a assisté en était un du groupe folklorique québécois Mes Aïeux. Peu après, elle demandait à suivre des cours de violon. Son goût de la musique, elle l’a acquis de ses parents, qui l’emmenaient régulièrement à des spectacles musicaux en plein air, ainsi que de son professeur de violon.
De fil en aiguille, elle s’est mise à jouer de la guitare, composer des chansons, participer à des concours et festivals, ainsi qu’à lancer quelques enregistrements. Tout ceci l’a propulsée jusqu’à l’obtention du titre de Révélation Radio-Canada 2021.
En #musiquebleue, je vous propose la pièce Je me réveille, une chanson un peu mélancolique, au rythme tranquille et aux paroles magnifiques. Elle est disponible depuis quelques semaines.
La bonne nouvelle de cette semaine
La nouvelle est passée plutôt discrètement, cette semaine. Netflix ajoutera bientôt 25 films québécois à son catalogue. Ce n’est pas trop tôt, diront plusieurs, mais il s’agit d’un bon premier pas. On pourra y commander certains titres de Léa Pool, Jean-Marc Vallée, Denys Arcand, Xavier Dolan et Ricardo Trogi, entre autres.
Image en titre du billet : Shutterstock
Une réflexion sur “Journal de vacances du 2 juillet 2021”