J’ai appris à mes dépens que mon blogue était considéré comme un média canadien par Facebook et Google. Depuis le 23 juin dernier, Facebook ne diffuse plus automatiquement mes billets sur ses pages, comme il le faisait auparavant. Rappelons que les deux géants du web ont décidé, en guise de protestation contre l’adoption du projet de Loi C-18, de cesser la diffusion de contenus d’information en provenance du Canada, sur leurs plateformes.
Si vous y avez vu apparaître mes derniers billets, c’est parce que je les y ai diffusés moi-même. Depuis le printemps, je le faisais également sur Twitter. Des principaux réseaux sociaux, seul LinkedIn me diffuse encore automatiquement. Ils étaient quatre il y a quelques mois à peine.
Qu’en penser ? Disons qu’ils semblent m’accorder une grande importance. Jamais je n’en aurais revendiqué autant !
Je continuerai donc à publier les liens moi-même à chaque parution. Il demeure cependant possible que les heures varient. Si vous aviez l’habitude de me lire tôt le vendredi matin, je vous invite à vous abonner à l’aide du formulaire au bas de cette page. Vous recevrez ainsi mes billets hebdomadaires par courriel, dès leur mise en ligne.
De mon côté, je songe à cesser toute publicité sur ces plateformes, comme d’autres l’ont fait. Je suis certain qu’avec cette menace, elles feront vite de reconsidérer leur décision ! 😄
Déformation professionnelle
On peut ne pas toujours être en accord avec ses propos, mais Pierre-Yves McSween sait rendre intéressants tous les sujets qu’il aborde. Lorsqu’il le fait par écrit, son français est excellent. Il n’est cependant pas sans failles, comme en témoigne une récente publication.
#LeProfCorrige (même en vacances)
Cocorico ! Cocorico !, monsieur McSween. L’oeuf a beau être pondu par la poule, lorsqu’il est cuit dans sa coquille, il s’agit d’un oeuf à la coque, et non un d’oeuf à la coq.
Également, je suppose que vous faisiez ici allusion à une bannière commerciale, plutôt qu’à une bananière, ce dernier mot désignant un système politique corrompu. Ces satanés correcteurs imposés par nos téléphones intelligents, ce qu’ils peuvent souvent nous plonger dans l’embarras ! Surtout quand on ne prend pas le temps de se relire avant de diffuser.
Lectures de vacances
J’avais besoin de lectures légères, cet été, celles des trois dernières années étant presque exclusivement constituées d’essais et de biographies. J’ai récemment acheté un livre en cadeau à mon père et je me suis mis à le feuilleter avant de le lui offrir. Je l’ai rapidement racheté, cette fois pour ma propre bibliothèque.
Ce livre est l’album du 50e anniversaire de Pif Gadget. C’est sérieux. J’ai déjà mentionné ici1 que lorsque j’étais enfant, je me rendais chaque semaine dans un kiosque à journaux près de chez moi pour acheter, avec mes petites économies, le plus récent numéro de la revue. À la manière de Tintin, de Pilote et, plus tard, des Débrouillards, Pif Gadget publiait des bandes dessinées pour tous les goûts et tous les âges, des jeux et des reportages. Ce qui le distinguait des autres, c’est qu’il offrait également, chaque semaine, un gadget à partir duquel le jeune lecteur pouvait découvrir, apprendre ou simplement s’amuser. Quand j’avais terminé ma lecture de la revue, je la refilais à mon père, qui la dévorait à son tour.
L’album du 50e anniversaire reprend chacune des bandes dessinées, ainsi que chacune des rubriques ayant meublé les pages du magazine, depuis 1969. Le modèle est simple, on présente un épisode ou un échantillon, tout juste à côté d’une page complète relatant l’historique de l’aventure, la biographie de son auteur et la création des personnages. C’est d’ailleurs ce côté qui a suscité et comblé mon intérêt. Loin d’être vide de contenu, l’album fait 250 pages.
Si les Débrouillards sont toujours bien présents dans les présentoirs, tant en France qu’au Québec, Tintin et Pilote ont cessé leurs publications en 1993 et 1989, respectivement. Un numéro spécial de Tintin, hors série, devrait paraître l’automne prochain, 30 ans après la parution de son dernier numéro, afin de souligner les 77 ans de ce périodique qui s’adressait aux jeunes de 7 à 77 ans.
Quant à Pif Gadget, tel le phénix, il est rené de ses cendres pour une troisième fois, en 2020. Dans sa première mouture, de 1969 à 1993, les parutions étaient hebdomadaires. La revue est parue de nouveau de 2004 à 2008, de façon mensuelle. C’est ensuite dans une version trimestrielle qu’elle est revenue, de 2015 à 2017 d’abord, puis de 2020 à aujourd’hui.
1 Billet du 5 novembre 2021 : Sans égard
Dans mes écouteurs
Le groupe montréalais The Franklin Electric, pour mon plus grand plaisir, aura mis moins de deux ans à produire un cinquième album, après la sortie de This Time I See It, à l’automne de 2021. Toujours très acoustique, leur plus récente sortie s’intitule Oh Brother. J’ai écouté chaque pièce deux fois avant d’arrêter mon choix pour la #musiquebleue de cette semaine. Je vous propose donc la pièce titre, qui se démarque des neuf autres pour deux raisons. D’abord, il s’agit du seul morceau instrumental de l’album. Ensuite, alors que The Franklin Electric se distingue par la beauté et la qualité du son de sa guitare, c’est le piano qui est ici mis en vedette.
La bonne nouvelle de cette semaine
Alors que les éléments se déchaînent et que des inondations font rage un peu partout sur la planète, de belles histoires réussissent quand même à émerger de certaines situations fâcheuses. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé à une vache emportée par la crue des eaux, quelque part en Turquie. C’est la vigilance du conducteur d’une pelle mécanique qui, en plus d’un synchronisme hors du commun, a permis à l’animal d’émerger de la rivière où il était en train de se noyer et de s’en tirer pratiquement indemne. Avec sa pelle, l’homme a réussi à attraper la vache au passage et à la rendre à la terre ferme, sur laquelle elle a finalement eu la vie sauve.
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