Billet du 30 mai 2025 : IA sous surveillance parentale

À l’ère où les outils d’intelligence artificielle fleurissent partout, les craintes sur leur usage en contexte scolaire ne cessent de monter. Alors que quelques membres de sa famille ont récemment fait parler d’eux à travers certaines polémiques, Elisabeth Abbatiello, copropriétaire et stratège en communication du Groupe Abbatiello, une famille bien établie dans les secteurs de la restauration et de l’immobilier au Québec, a partagé une anecdote éclairante : pourquoi et comment elle a introduit sa fille de 8 ans à l’usage de ChatGPT pour un devoir de lecture.

Le 27 mai 2025 sur LinkedIn, Elisabeth Abbatiello a publié ce témoignage relatant comment elle a accompagné Sophia, sa fille de 8 ans, pour un devoir de lecture avec l’aide de ChatGPT :

« Soucieuse de ne pas la décourager, je me suis dit que c’était le temps de lui montrer comment “hacker” la performance … Nous avons lu les 2 premiers chapitres ensemble et avons demandé à ChatGPT de nous faire un résumé de 10 minutes sur les 7 autres chapitres. Sophia a même pu poser des questions à ChatGPT pour être sûre de bien comprendre. »

Je n’approuve pas l’expression « hacker la performance » : elle dénature la dimension éducative de sa démarche. Toutefois, bravo à Elisabeth Abbatiello d’avoir fait de ChatGPT un véritable assistant pédagogique, non pour faire le travail à la place de sa fille, mais pour l’impliquer dans ses propres apprentissages. Maintenant qu’elle a initié sa fille à l’utilisation de l’IA, elle a également le devoir de poursuivre cet accompagnement : poser des garde-fous, vérifier la qualité des réponses et encourager Sophia à cultiver son esprit critique. Cette vigilance constante garantira que la technologie demeure un moteur d’apprentissage et non un simple substitut.

Parce qu’en effet, l’intelligence artificielle n’est ni un substitut à l’effort ni un outil en libre-service ; sous réserve d’un usage critique et encadré, elle se révèle un levier puissant pour enrichir l’apprentissage tout en préservant la réflexion personnelle. Il appartient aux parents et aux enseignants de prendre le relais : initier, encadrer et responsabiliser les élèves afin que ceux-ci sachent dialoguer avec l’IA tout en préservant la maîtrise de leurs apprentissages.


Dans mes écouteurs

Native de la scène rap francophone montréalaise, Sensei H incarne un hip-hop littéraire et engagé. Basée à Québec depuis plusieurs années, cette Franco-Algérienne s’est hissée parmi les trois finalistes des Francouvertes 2024 et a même signé la signature musicale de la campagne de Télé-Québec avec Hors du commun. Sorti le 23 mai 2025, son minialbum en attendant l’amour comprend cinq titres répartis sur environ 17 minutes, alternant confidences intimes et réflexions sociales. C’est un véritable manifeste de résilience et d’authenticité qui confirme sa volonté de donner du sens à chaque phrase.

La chanson qui suit, issue de ce microalbum et inspirée de la musique classique, s’intitule chemise noire.

Sensei H – chemise noire – en attendant l’amour – #musiquebleue

La bonne nouvelle de cette semaine

Cette semaine, dans l’arrondissement de Saint-Laurent à Montréal, plusieurs entreprises ont lancé un projet de boucle énergétique visant à mutualiser leurs excédents de chaleur. Inspiré par des acteurs comme YKK Canada, qui recycle sa chaleur perdue grâce à un projet de géothermie, et Moneris, qui a déjà réduit de 55 % sa consommation de gaz grâce à un mur solaire, ce réseau met en relation les émetteurs et les receveurs d’énergie à prix réduit. Trois secteurs pilotes, Lebeau, Thiemens et le Technoparc ont été retenus, et une étude économique en cours, dont les résultats sont attendus pour août 2025, devrait confirmer le potentiel de cette solution locale et sobre.

Au-delà de l’impact écologique évident, cette initiative présente un avantage économique pour les entreprises et pour la collectivité. En vendant leur chaleur excédentaire, les émetteurs génèrent un revenu supplémentaire, tandis que les receveurs bénéficient d’une énergie moins chère que celle du marché. Hydro-Québec pourra rediriger ses ventes ailleurs, optimisant ainsi sa production. Avec des investissements estimés entre 10 et 15 millions de dollars d’ici 2030 pour déployer l’infrastructure, l’arrondissement de Saint-Laurent se pose en modèle d’innovation durable et de collaboration locale. Une belle démonstration que, lorsqu’on unit nos efforts, on va plus loin ensemble.


Billet du 6 décembre 2024 : Marqué à vie

Le 6 décembre 1989. Je me souviens d’à peu près tout ce que j’ai fait ce jour-là. Je me souviens d’un lendemain de tempête qui avait laissé une forte accumulation au sol. Je me souviens d’un mercure qui avait ensuite considérablement chuté. Je me souviens être allé chercher une amie sur la Rive-Sud. Nous devions aller dîner avant de rejoindre d’autres amis, avec qui nous allions assister à un spectacle en soirée. Des billets que nous possédions depuis le mois d’avril.

Le dîner n’avait finalement pas eu lieu. Pas comme prévu, en tout cas. En me rendant chez mon amie, j’avais dû passer par une intersection à travers laquelle un chasse-neige avait laissé une imposante bande de neige, durcie par le froid intense. Dans ma jeune vingtaine impatiente de l’époque, j’avais choisi de foncer, plutôt que d’attendre. Le silencieux de ma Plymouth Horizon grise y était resté. Le garage s’était donc substitué au restaurant prévu ce midi-là.

En début de soirée, nous étions une dizaine d’amis dans un bar du Complexe Desjardins, quand la radio a commencé à annoncer que des coups de feu auraient été entendus à l’École Polytechnique de Montréal, comme on l’appelait à l’époque. La nouvelle avait capté notre attention, mais était passée au second plan quand était venu le temps de vider nos verres pour enfiler nos manteaux et nous diriger vers le lieu de notre souper-spectacle.

Nous nous y étions amusés. Nous avions ri et festoyé, sans savoir l’horreur qui se déroulait à huit kilomètres d’où nous nous trouvions.


L’irréel pour nous était survenu en fin de soirée, quand nous retournions chacune et chacun chez nous. Personnellement, je conduisais ma voiture (dotée d’un silencieux tout neuf) avec un ami à mes côtés. J’allais le déposer chez lui, à une trentaine de kilomètres du centre-ville de Montréal. Une distance que nous avions parcourue en étant branchés sur les ondes de CKAC. Nous avions alors réalisé, avec une consternation certaine, que tout le Québec était au courant de ce qui était survenu, sauf nous. Les commentaires radiophoniques ne précisaient aucun détail, les auditeurs les connaissant déjà. Quand mon ami était descendu de mon véhicule, après trois quarts d’heure de route, tout ce que nous avions réussi à savoir, c’était qu’il y avait eu fusillade, que cette fusillade avait fait plusieurs victimes, et que le crime avait une connotation sexiste. Nous commencions à réaliser l’horreur, mais pas son ampleur.


J’étudiais le droit, à l’époque, avant de bifurquer vers l’enseignement. À partir du moment où je me suis retrouvé titulaire d’une classe, quelques années après le drame, il ne s’est pas trouvé un seul début décembre, jusqu’en 2022, sans que j’en parle à mes élèves. En 2023, nous étions en grève. Cette année, j’apprivoise mon nouveau rôle de conseiller pédagogique, sans élèves. Ce devoir de mémoire incombe à tous les enseignants de groupes d’élèves en âge de comprendre.

À travers ces années, plusieurs de mes élèves se sont exprimés de brillante façon sur le sujet. Beaucoup d’opinions, de questions pertinentes, mais aussi de liens marquants. Le témoignage m’ayant le plus touché est celui d’Antoine, un élève que j’ai eu il y a une vingtaine d’années. Deux parents ingénieurs. Son père, alors étudiant, faisait partie des jeunes hommes qui avaient été chassés de la classe des victimes par le tireur, Marc Lépine. Sa mère, également étudiante, devait se trouver dans ce cours. Elle avait toutefois choisi de s’en absenter pour préparer un examen prévu le lendemain. Si elle avait pris une autre décision, Antoine n’aurait peut-être jamais vu le jour.


Nathalie Provost est une des victimes ayant survécu aux balles du tireur. Dès le lendemain, elle avait donné un point de presse à partir de son lit d’hôpital. Un courage qui l’honore, mais pas autant que son engagement, depuis 35 ans, pour le contrôle des armes à feu au Canada.

Depuis le drame de Polytechnique, le contrôle des armes à feu au Canada est resté une question vive et controversée. La tragédie a mené à la création du registre des armes d’épaule en 1995, un pas significatif vers une meilleure réglementation. Toutefois, son abolition en 2012, sous Stephen Harper, a ravivé les tensions, opposant sécurité publique et droits des propriétaires d’armes. Ces dernières années, des mesures plus strictes, comme l’interdiction des armes d’assaut, ont été adoptées pour répondre à des fusillades tragiques et à une mobilisation citoyenne accrue. Jeudi dernier, le 5 décembre, le gouvernement de Justin Trudeau a ajouté 324 marques et modèles uniques d’armes à feu de style arme d’assaut à la liste des armes interdites au Canada. Cette interdiction s’inscrit dans une stratégie visant à empêcher la prolifération d’armes adaptées pour des usages dangereux tout en promettant de protéger les droits des chasseurs responsables.

Malgré tout, 35 ans après Polytechnique, le débat demeure polarisé, témoignant de la complexité d’instaurer un consensus durable sur cette question. Il est étonnant de constater que la perte d’un nombre important de vies humaines ne suffit justement pas à établir un consensus.



Dans le cours de musique

Parmi tout ce qui représente pour moi le temps des Fêtes, il y a Ciné-cadeau, à Télé-Québec. Avec cette tradition qui nous revient chaque mois de décembre, Télé-Québec réalise quotidiennement ce que la dinde sur la table fait à Noël : réunir la famille. Nouveauté cette année, JS Houle et FouKi nous offrent une chanson hommage à ce grand classique annuel. Ça commence ce samedi 7 décembre.

JS Houle et FouKi – Le plus beau moment Ciné-cadeau – #musiquebleue

La bonne nouvelle de cette semaine

Samuel Benastick, un jeune homme de 20 ans, a survécu 50 jours dans des conditions extrêmes après s’être perdu lors d’une expédition de camping dans le parc provincial Redfern-Keily en Colombie-Britannique. Parti seul le 7 octobre, il a été retrouvé par des travailleurs de l’industrie pétrolière après avoir bravé des températures descendant jusqu’à -20 °C. Grâce à sa détermination et à ses compétences en survie, il a construit un abri et trouvé des moyens de subsister malgré les conditions hostiles. Cette histoire inspirante démontre la résilience humaine et l’importance de l’espoir et de la solidarité, illustrée par les efforts des bénévoles qui ont participé aux recherches.


Billet du 3 mai 2024 : Ce qui vole bas et ce qui vole plus haut, plus loin

Le 30 avril dernier, le président de la Chambre des Communes du Canada, Greg Fergus, a pris une décision audacieuse en expulsant le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, de la période des questions. Cette décision a été prise suite à l’utilisation par Poilievre du terme « wacko » pour décrire le premier ministre Justin Trudeau. Certains chroniqueurs, comme Thomas Mulcair et Mathieu Bock-Côté, ont remis en question cette expulsion en réclamant même la démission du président Fergus, mais je soutiens fermement que l’expression utilisée par Poilievre, qu’on peut traduire par dingue, taré ou cinglé, était antiparlementaire.

Premièrement, il est essentiel de rappeler que la Chambre des Communes est un lieu de débat politique où les échanges doivent se faire dans le respect des règles et des normes parlementaires. Les députés ont la responsabilité de maintenir un niveau de langage approprié, même lorsqu’ils expriment leur désaccord. En qualifiant le premier ministre de « wacko », Poilievre a franchi une ligne qui ne peut être tolérée dans un contexte parlementaire.

Deuxièmement, l’expulsion de Poilievre n’est pas une atteinte à la liberté d’expression. Au contraire, elle renforce l’intégrité du processus démocratique. Les parlementaires doivent être conscients de l’impact de leurs mots sur l’image de l’institution et sur la qualité des débats. En maintenant les débats à un niveau respectueux, le président de la Chambre des Communes préserve l’intégrité du Parlement et favorise des échanges constructifs.

Bien que certains puissent considérer l’expulsion de Poilievre comme une mesure sévère, elle est justifiée. Les expressions antiparlementaires ne devraient pas avoir leur place dans notre démocratie, à Ottawa comme à Québec. Les députés ont la responsabilité de maintenir un niveau de respect et de civilité, et le président Fergus a agi en conséquence. Il est temps de reconnaître que la politique ne doit pas être un terrain de jeu pour les insultes, mais plutôt un espace où les idées et les arguments peuvent s’affronter de manière constructive.


Dans le cours d’art dramatique

Il semble que la Cinémathèque québécoise se cherche une plateforme numérique pour diffuser ses films. Il est vrai que le concept des projections en salles n’est probablement plus le mieux adapté pour contribuer au rayonnement de notre patrimoine cinématographique. Les moyens financiers de l’organisme ne se comparant pas à ceux de l’Office national du film, par exemple, un partenariat devient l’option la plus viable.

Personnellement, c’est avec l’application de Télé-Québec que j’aimerais voir ce partenariat se concrétiser. Elle est déjà très conviviale, intéressante, en plus de posséder un répertoire de films déjà bien garni, mais qui pourrait certes accroître son offre en s’associant avec la Cinémathèque.

Sous l’égide du ministère de la Culture, ceci pourrait constituer un guichet culturel des plus considérables.


Dans le cours de français

Prenez le temps de visionner ce qui suit. Je parie que, comme moi, vous ne pourrez réprimer un large sourire !


Dans le cours de musique

J’y vais cette semaine avec une #musiquebleue de circonstance. C’était difficile de choisir autre chose. Cette version, seize ans plus tard, me donne toujours des frissons.

Céline Dion, Jean-Pierre Ferland et Ginette Reno – Un peu plus haut, un peu plus loin – Spectacle de la Saint-Jean sur les plaines d’Abraham (2008) – #musiquebleue

La bonne nouvelle de cette semaine

Voici à quoi ressemblaient les palmarès des albums et des chansons sur iTunes, dimanche dernier.

Un peu plus haut dans ce billet, j’évoquais le rayonnement de notre culture cinématographique. Grâce aux Cowboys Fringants (et à Andréanne A. Malette), notre culture musicale resplendit.


Billet du 1er septembre 2023 : Incohérence généralisée

Il a fallu réagir rapidement quand la pandémie de COVID-19 et le confinement qui l’accompagnait se sont pointés. Plusieurs paradigmes sont tombés, alors que s’est imposée une révision complète de nos modes de fonctionnement. Avec le recul, on s’est vite aperçu que certaines des nouvelles façons de faire méritaient à tout le moins qu’on réfléchisse à leur maintien. Le télétravail en constitue un bon exemple. Force a été d’admettre que dans plusieurs milieux, il a favorisé de meilleurs rendements de la part des employés.

Dans les écoles primaires et secondaires, l’allègement des examens du ministère et le passage de trois étapes à deux étapes se sont avérés bénéfiques tant pour les élèves que pour le corps enseignant. Des épreuves ministérielles plus courtes, moins nombreuses et à plus petite pondération ont tout de même permis de recueillir un échantillonnage pertinent de l’évolution des élèves, tout en réduisant leur degré d’anxiété face à ces évaluations.

Quant aux deux étapes, elles ont permis aux enseignants d’accorder plus de temps aux apprentissages des élèves, objectif premier de leur mission. En effet, un bulletin de moins à produire épargne de trois à quatre semaines d’évaluations de toutes sortes.

Cette semaine, le ministre Drainville a annoncé le retour à la situation d’avant-COVID, soit une année scolaire à trois bulletins, ainsi que de lourdes épreuves ministérielles à être réalisées quand le soleil des après-midis de juin chauffera la brique et le béton des écoles, au point d’en rendre insoutenable la chaleur des salles de classes mal ventilées. Entre maintenir des mesures gagnantes et donner l’illusion d’effacer les derniers vestiges de la pandémie dans son réseau, le ministre de l’Éducation a choisi la seconde option. En fait, le savait-il que ces mesures s’avéraient finalement gagnantes ?

Si seulement les enseignantes et les enseignants avaient été consultés.


Dans le cours d’univers social
Volet histoire et géographie

En début de semaine, la Chine s’est permis de rappeler au Canada ses obligations internationales1, suite à la hausse de l’itinérance dans la capitale canadienne, où elle possède une ambassade. Elle craint pour la sécurité de ses diplomates et demande ainsi au gouvernement canadien d’agir pour réduire l’itinérance et la toxicomanie.

Obligations internationales ?

J’aimerais que quelqu’un rappelle à la Chine qu’elle a massacré des centaines d’étudiants en 1989, qu’elle persécute et élimine ses Ouïghours et qu’elle a séquestré, torturé et condamné à mort deux Canadiens innocents durant plus de 1000 jours, avant de les relâcher. Je ne mentionne ici que trois de ses nombreux manquements aux règles édictées par l’Organisation des Nations unies (ONU), dont elle est membre.

Pour la cohérence et la crédibilité, on repassera.

1 Gerbet, Thomas. L’ambassade de Chine se plaint d’être « envahie » par des itinérants d’Ottawa. Radio-Canada.ca. Le 28 août 2023.


Dans le cours de français

Quand je suis devenu #LeProfCorrige, lors de la campagne électorale québécoise de 2018, ma classe virtuelle n’était composée que de personnalités politiques. Par extension, depuis que je rédige mes billets hebdomadaires, j’y ai ajouté celles du monde médiatique.

Aujourd’hui, je me permets une exception. Je m’en veux presque de m’en prendre à un transporteur scolaire, dont la mission est plus pratique que littéraire. Toutefois, quand on fraye dans un milieu écolier on doit, selon mon humble avis, apporter un minimum de soin à la forme de son message.

#LeProfCorrige

Voici ce qu’on aurait dû lire :

« Bonjour à tous, nous sommes en pleine (au singulier) effervescence de la rentrée, alors partagez en grand nombre car il nous manque quelques conducteurs de minibus dans Lasalle, Lachine, Verdun, Vaudreuil-Dorion, ainsi qu’une berline pour Rigaud. Aidez-nous en partageant le plus possible. Merci beaucoup. »


Dans le cours de musique

Avec la sortie de son nouvel album, 99 Nights, difficile de passer à côté de Charlotte Cardin pour la #musiquebleue de cette semaine. Voici Confetti.

Charlotte Cardin – Confetti – 99 Nights – #musiquebleue

La bonne nouvelle de cette semaine

Après l’annonce d’un jeu télévisé voué à la promotion de la langue française (La langue dans ma poche, Télé-Québec, avec Anaïs Favron et Mike Clay à l’animation), voilà qu’un studio montréalais de création de jeux vidéos, Affordance, lancera sous peu une série d’applications lexicales visant à permettre aux joueurs d’apprendre et de perfectionner leur français tout en s’amusant sur leurs plateformes favorites.

À l’origine de cette initiative se trouve un Américain francophile, Avery Rueb, cofondateur d’Affordance. Le tout sera réalisé en collaboration avec l’Office québécois de la langue française.

Site d’Affordance

Durivage, Pierre-Marc. Avery Rueb, le Jim Corcoran du jeu vidéo. La Presse, Montréal. Le 23 mars 2021.