Le soleil se montre enfin dans toute sa splendeur. Le mercure a touché les 30 degrés pour la première fois de l’année. La saison du baseball majeur bat son plein depuis deux mois, alors que celle du baseball amateur québécois vient de s’amorcer. Au hockey, les quatre équipes du carré d’as sont connues. Parmi elles, une équipe canadienne, les Oilers d’Edmonton, qui mérite tous nos encouragements.
Les terrasses sont ouvertes, tandis que plusieurs artères, maintenant fermées aux voitures, acquièrent pour quelques mois le statut de piétonnier.
À l’école primaire où j’enseigne, des élèves portaient la tuque la semaine dernière encore. Sept jours plus tard, les tenues d’été sont répandues sur toute la cour. Les maisons d’édition ont commencé à nous envoyer des échantillons de leur nouveau matériel pédagogique. Et surtout, hier matin, ma directrice m’a fait descendre dans son bureau pour me remettre certains documents liés aux épreuves du ministère, qui se dérouleront du 3 au 13 juin.
Les signes ne mentent pas, la fin de l’année scolaire est à nos portes. Septembre m’exalte toujours, mais juin m’enchante !
Dans le cours de français
Si vingt et cent s’accordent au pluriel, il en est autrement avec mille. Le mot mille est invariable et ne s’accorde jamais au pluriel. Il s’utilise comme numéral cardinal (mille personnes) ou ordinal (la page mille). Il peut aussi être employé comme nom d’unité de distance, mais dans ce cas, il prend un s au pluriel (deux milles). Toutefois, si on multiplie par mille, on écrira deux mille milles.
L’orthographe mil a-t-elle encore sa place ? Historiquement, mil était utilisé dans l’écriture des années de l’ère chrétienne de 1001 à 1999, mais cette règle est devenue facultative. Aujourd’hui, mille peut être écrit en toutes lettres ou sous la forme numérique 1 000, selon le contexte. Dans les textes techniques, on préfère la notation numérique, tandis que dans les textes courants, on peut écrire mille en toutes lettres, en veillant à ne pas abréger les unités qui suivent.
Dans le cours de musique
Grande gagnante des 28e Francouvertes, tenues à Montréal en avril, Soleil Launière est une artiste multidisciplinaire autochtone. Œuvrant également dans la danse et le théâtre, elle écrit et chante en innu, en anglais et en français. De son album Taueu, récemment sorti, voici la pièce Au bout.
La bonne nouvelle de cette semaine
Le professeur australien Richard Scolyer, atteint d’une tumeur cérébrale très grave, a évité la récidive de son cancer grâce à un traitement expérimental qu’il a lui-même contribué à développer. Sa collègue et codirectrice du Melanoma Institute Australia, la professeure Georgina Long, lui a administré ce traitement basé sur l’immunothérapie, une méthode utilisant le système immunitaire pour attaquer les cellules cancéreuses. Bien que ce traitement soit difficile à supporter, entraînant des crises d’épilepsie, des problèmes de foie et une pneumonie, il a permis au professeur Scolyer de voir des résultats encourageants. Après quelques mois, une tomodensitométrie cérébrale n’a révélé aucun signe de récidive de son glioblastome, offrant un espoir immense pour les patients atteints de ce type de cancer.
En prenant connaissance de cette nouvelle, cette semaine, j’ai immédiatement pensé au film L’huile de Lorenzo !

