Journal de vacances du 8 juillet 2022

Le Canadien de Montréal a donc jeté son dévolu sur l’attaquant Juraj Slafkovsky, avec son tout premier choix du repêchage 2022 de la Ligue nationale de hockey. Comme plusieurs, j’aurais préféré Shane Wright, mais je laisserai volontiers la chance au coureur. La nouvelle équipe de recrutement mérite qu’on lui fasse confiance.

Pourquoi aurais-je préféré Wright ? Au-delà de ses statistiques plus intéressantes sur la glace, j’admirais particulièrement ses réponses en entrevue, alors qu’il était toujours question de l’équipe d’abord et de lui ensuite. Celles de Slafkovsky, au contraire, pointaient vers sa personne en premier lieu.

Côté détermination, le regard que Wright a jeté vers la table du Canadien, au moment où il a été sélectionné par le Kraken de Seattle, ne laissait planer aucun doute : il jouera assurément de l’excellent hockey face au club montréalais.


Déformation professionnelle

Lu dans LaPresse.ca, au cours de la dernière semaine :

#LeProfCorrige, même en vacances

Quand on doit effectuer une coupure syllabique sur un mot, et que deux consonnes consécutives se trouvent entre deux voyelles, chacune de ces consonnes doit appartenir à une syllabe différente. Ici, le mot hélicoptère aurait dû être séparé après le p. Hé/li/cop/tè/re.

Quant à tactique, la coupure se situe au bon endroit.


Sur ma liste d’activités estivales

J’aurai effectué au moins quatre sorties au théâtre, avant la fin de l’été. Après avoir vu Cher Tchekhov, de Michel Tremblay, en mai, c’est la pièce Symphorien qui était inscrite à mon agenda, cette semaine. Pierre Huet et Louis Saia, 45 ans plus tard, ont succédé au regretté Marcel Gamache pour faire revivre les personnages créés par ce dernier, et magnifiquement interprétés par une équipe de comédiennes et de comédiens chevronnés, dignes de la distribution originale.

C’est au Théâtre du Vieux-Terrebonne, jusqu’à la mi-août.


Dans mes écouteurs

Wesli, de son vrai nom Wesley Louissaint, est né en Haïti, mais vit à Montréal depuis plus de vingt ans. Il a lancé cette semaine l’album Tradisyon, regroupant une vingtaine de pièces presque exclusivement enregistrées dans la langue créole. De cet album, c’est cependant un titre en français que je vous présente, cette semaine. Intitulée Le soleil descend, la chanson se veut une collaboration avec l’excellent Paul Cargnello.

Wesli – Le soleil descend – Tradisyon – #musiquebleue

La bonne nouvelle de cette semaine

De plus en plus de femmes obtiennent des postes de direction au sein des équipes sportives professionnelles. Quand ces femmes, en plus, sont originaires du Québec, la fierté est d’autant plus grande. Bravo à Catherine Raîche qui a été nommée directrice générale adjointe avec les Browns de Cleveland, dans la NFL.


Au cas où vous auriez manqué le regard de Shane Wright :


Journal de vacances du 6 août 2021

Il m’est arrivé à quelques reprises d’être en beau fusil à l’endroit du Comité international olympique (CIO). En 1995, entre autres, quand une histoire de pots-de-vin lui avait fait octroyer les Jeux d’hiver de 2002 à Salt Lake City, sans trop de considérations pour les trois autres villes concurrentes. Cet événement m’avait alors démontré qu’il pouvait y avoir de la corruption partout. Vraiment partout.

Le CIO a cependant pris une décision qui m’a fait plaisir, cette semaine, faisant passer la santé des athlètes au-dessus de tout le reste.

Ce billet est publié alors que le match de finale pour la médaille d’or en soccer féminin, aux Jeux olympiques de Tokyo, n’est toujours pas commencé. Les Canadiennes et les Suédoises auraient dû s’affronter hier soir, heure du Québec, mais le feront plutôt ce matin, dès 8 heures. D’abord, lorsqu’il fait nuit ici, il fait jour à Tokyo et vice-versa. Les deux équipes ont demandé un report de la finale en soirée, heure de Tokyo, en raison de la chaleur accablante. La requête nécessitait également un changement de site, à une heure de route de celui initialement prévu.

Malgré la réticence de certains réseaux de télévision, le CIO a consenti au changement. Cette fois, c’est la logique, et non l’argent, qui s’est retrouvée sur la plus haute marche du podium.


Déformation professionnelle

Après RDS et TVA Sports, la semaine dernière, c’est maintenant au tour de La Presse de laisser passer une faute d’orthographe. Dans un entrefilet publié mercredi soir, on pouvait lire ceci :

Ici, le verbe venir aurait dû être conjugué à la troisième personne du pluriel, son sujet étant pompiers. On aurait donc dû lire «(…) qui venaient de repêcher le corps (…)». L’erreur se trouve toujours en ligne, en ce vendredi matin.

#LeProfCorrige (même en vacances)


Dans mes écouteurs

Qu’ont en commun Jim Corcoran et Paul Cargnello ? Les deux sont anglophones, mais c’est en composant et en chantant en français qu’ils ont connu leurs plus grands succès musicaux. Cargnello donne cependant dans un style rock, teinté de blues, fort différent de la pop-folk de Corcoran, mais que j’affectionne particulièrement. En #musiquebleue, cette semaine, je vous propose donc L’Amour est pour les courageux, tiré de l’album Peut-être, de Paul Cargnello, lancé à la mi-juillet.

Paul Cargnello – L’amour est pour les courageux – Peut-être – #musiquebleue

La bonne nouvelle de cette semaine

Cette bonne nouvelle ne l’est pas pour tout le monde, j’en conviens. J’imagine que le puissant lobby des producteurs de pesticides est loin de se réjouir de la décision d’Ottawa, cette semaine, de ne pas aller de l’avant avec sa demande de hausse de la limite permise de poison à parasites dans les aliments.

Lire l’article de Thomas Gerbet, sur radio-canada.ca

S’il est vrai qu’aucune étude ne démontre, actuellement, que la hausse demandée aurait un impact négatif sur la santé des consommateurs, il faut préciser que plusieurs devoirs en ce sens restent à faire. Et il est déjà acquis que les personnes qui, au travail, se trouvent directement en contact avec les pesticides sont plus susceptibles de développer certaines formes de cancer

Ce que le gouvernement fédéral a annoncé, mercredi, c’est que la norme en vigueur demeurerait tant et aussi longtemps que des études sérieuses et complètes ne viendraient pas donner raison à l’un ou l’autre des groupes de pression.

C’est la logique même.