Si vous pensiez que c’était terminé, détrompez-vous ! La COVID est toujours présente. Et je suis bien placé pour en parler.
À la mi-juillet, je me suis rendu en vacances à l’étranger. J’ai voyagé par avion. Au lendemain de mon retour, j’ai roulé à vélo sur une trentaine de kilomètres, suivant un trajet qui m’est très familier. Mon corps a trouvé l’exercice inhabituellement difficile. Comme la gorge me grattait également, ma conjointe m’a suggéré de passer un test rapide. Je l’ai passé par acquit de conscience, convaincu qu’il s’avérerait négatif. Erreur ! Les deux lignes s’affichaient de façon très évidente.
Ai-je été victime du nouveau sous-variant Éris1 ? Je n’obtiendrai probablement jamais cette confirmation. Toutefois, les chiffres ne mentent pas, il y a actuellement recrudescence de cas et une nouvelle vague, vers la rentrée scolaire, demeure possible.
Depuis les dernières semaines, plusieurs personnes de mon entourage ont manifesté la même réaction quand je leur ai annoncé mon état : « Je pensais que c’était fini ». Eh non, ce n’est pas fini. Continuons d’être vigilants et d’appliquer les règles sanitaires les plus élémentaires.
1 Que sait-on sur le sous-variant Éris du virus de la COVID-19 ? Le Devoir. Le 10 août 2023.
Lectures de vacances
Qu’est-ce que vous lisez, cet été ? Personnellement, en plus de quelques romans, j’ai renoué avec la bande dessinée et le roman graphique. Le répertoire québécois n’a d’ailleurs plus rien à envier à la Belgique, à la France et aux États-Unis, dans ce domaine. Je reviendrai prochainement sur le contenu de mes lectures des dernières semaines.
Des livres québécois, j’en achète plusieurs chaque année. Chaque 12 août2, depuis dix ans, j’en achète au moins un de plus. Demain sera la journée annuelle qui y est consacrée. L’important est d’encourager une autrice ou un auteur œuvrant au Québec. Et si je peux me permettre, encourageons par la même occasion nos librairies québécoises. Elles ont besoin de notre soutien, beaucoup plus que les magasins à grande surface.
En passant, la plupart de ces librairies disposent d’un système de vente en ligne très simple d’utilisation. La contrainte de temps n’est donc pas une excuse !
Se coucher plus intelligent
J’ai toujours considéré qu’il y avait deux grandes parties dans un supermarché : celle qui longe les murs et celle qui, divisée en allées, comble environ les trois quarts du magasin. Dans la première, on trouve les fruits et les légumes, les viandes, les produits laitiers et les produits surgelés. Ceci est en grande partie constitué de produits locaux. Dans la seconde, il y a tout le reste. Et ce « reste » appartient à dix grandes entreprises multinationales. Elles sont Nestlé, Coca-Cola, Pepsico, General Mills, Unilever, Kellogg’s, Danone, Associated British Foods, Mondelez International et Mars. Oxfam a d’ailleurs produit un tableau très intéressant illustrant à qui appartiennent les différentes marques. Je le relaie ci-dessous. Vous pouvez cliquer pour le grossir.
Je m’étonne toujours de découvrir des liens qui existent entre différentes étiquettes. J’en ai découvert une de plus, cette semaine.
Au gré d’un furetage sur Internet, je suis tombé sur une publicité française qui disait « Carglass répare, Carglass remplace ». Était-ce possible qu’une entreprise située outre-mer ait subtilisé le slogan et la ritournelle de notre Lebeau vitres d’autos à nous ? J’ai donc effectué une recherche sur Carglass et j’ai rapidement compris. Pour vous aiguiller, voyez d’abord le logo de Carglass
puis celui de Lebeau.
Il y a ainsi un autre lien évident entre les deux. J’ai donc creusé un peu plus profondément et découvert que les deux entreprises, à l’instar d’une dizaine d’autres, appartiennent à Belron, une compagnie sud-africaine fondée en 1897. D’abord vouée à la conception de miroirs et de verreries décoratives, Belron s’est réorientée vers les pare-brise avec l’essor de l’industrie de l’automobile. De là, elle s’est portée acquéreuse d’une multitude de bannières œuvrant dans le même domaine, à travers le monde.
J’ai encore appris quelque chose.
Déformation professionnelle
Deux belles coquilles, diffusées au cours des derniers jours, n’auraient pas dû être. La première nous vient du Réseau des sports (RDS), alors que l’autre a été commise par Éric Duhaime.


#LeProfCorrige, même en vacances
Sur la publication de gauche, ce sont les petites victoires qui redonnent. Le verbe aurait donc dû être conjugué à la troisième personne du pluriel.
Sur celle de droite, étant donné qu’il s’agit ici du compte municipal et que ce dernier contient plusieurs taxes, il aurait fallu lire taxes, au pluriel.
Dans mes écouteurs
De la musique nouvel âge, il s’en produit peu au Québec. J’ai découvert Jo B, qui donne dans ce créneau. Extraction, propulsé en mai, constitue son premier album. L’œuvre complète mérite d’être écoutée. Cependant, comme je ne publie qu’une seule plage, j’ai opté pour Tombé du ciel.
La bonne nouvelle de cette semaine
Denrées de plus en plus rares, les exemples d’entraide et d’humanité sont toujours agréables à accueillir. Ceci est d’autant plus vrai en contexte de crise du logement. Ainsi, à Joliette, deux communautés religieuses, dont les survivantes n’avaient plus la force et l’énergie pour administrer leurs bâtiments et leur immense terrain, ont uni leurs avoirs et rassemblé des expertises externes pour créer PAX Habitat 3,4, un complexe visant à héberger les religieuses et les aînés moins bien nantis de la communauté. En plus d’un appartement à prix modique, les résidents reçoivent des services adaptés à leurs besoins.
4 Une petite révolution à Joliette. La Presse. Le 8 juillet 2023.




