Billet du 3 novembre 2023 : Le compte à rebours est commencé

Le lundi 6 novembre, les cours seront perturbés dans la presque totalité des écoles primaires et secondaires du Québec, en raison de la grève partielle de mes collègues affiliés à la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE), à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et à la Confédération des syndicats nationaux (CSN). À partir du 23 novembre, à moins d’une entente d’ici là, ce sont les enseignants représentés par la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) qui entreprendront un débrayage général illimité.

Laissant à d’autres le militantisme syndical, je n’ai jamais vraiment abordé ce sujet dans mes billets hebdomadaires. Je le ferai brièvement cette fois-ci, afin d’expliquer la situation.

D’abord, le milieu de l’enseignement est représenté par deux grands syndicats. La FAE représente les enseignantes et enseignants travaillant dans douze centres de services scolaires. Les autres sont affiliés à la FSE-CSQ. Les secrétaires, concierges, techniciennes en éducation spécialisée et employées des services de garde se trouvent sous l’égide de la CSN, pour la grande majorité. La CSQ et la CSN font partie d’un même front commun, en compagnie d’autres syndicats œuvrant dans la fonction publique québécoise. La FAE fait cavalier seul.

Le front commun a voté pour la tenue de quelques journées de perturbation, avant d’entreprendre à son tour une grève générale illimitée dont le moment n’est pas encore déterminé. Ces premières journées de débrayage auront lieu la semaine prochaine. Du côté des syndiqués de la FAE, seule la grève générale illimitée a été retenue et elle commencera dans une vingtaine de jours, à moins de développements dans les négociations avec le gouvernement. Il est déjà convenu qu’aucun des groupes syndicaux ne franchira les lignes de piquetage de l’autre.

Quant aux revendications, elles sont pour la plupart liées aux conditions de travail, qui rendent la tâche lourde, créent l’exode de plus du quart de la relève et le départ prématuré de nombreux enseignants d’expérience. Notre charge de travail comprend beaucoup plus que l’enseignement. C’est une diminution de cette charge qui est réclamée. À cela s’ajoute l’embauche de personnel non enseignant comme des psychologues, des orthophonistes, des orthopédagogues ou des psychoéducateurs, rendue nécessaire par la réalité d’aujourd’hui.

Et puis, effectivement, l’offre de hausse salariale présentée par le gouvernement couvrira à peine, au cours des cinq prochaines années, l’inflation des trois dernières. C’est donc un appauvrissement assuré qui nous attend si elle n’est pas bonifiée. Ajoutons que le salaire des enseignants québécois se situe toujours sous la moyenne de celui des enseignants des autres provinces canadiennes.

Une grève demeure l’ultime moyen de pression et n’est agréable pour personne. Souhaitons que les négociations débloquent rapidement sur une entente.


Dans le cours de musique

L’Halloween est derrière nous, place au temps des Fêtes ! Du moins, dans les magasins et les stations radiophoniques, où la voix de Mariah Carey ne tardera pas à se faire entendre. Dans le créneau traditionnel québécois, cependant, sortie intéressante, cette semaine, que le mini-album du trio Les Fils du Diable. Intitulé À la bière comme à la guerre, on y trouve six pièces dont les accents rappellent plus Les Cowboys Fringants, Salebarbes et Mes Aïeux que La Bottine Souriante ou Les Charbonniers de l’Enfer.

En #musiquebleue et en prélude aux festivités prochaines, voici Le Diable est débarqué à Roberval.

Les Fils du Diable – Le Diable est débarqué à Roberval – À la bière comme à la guerre – #musiquebleue

La bonne nouvelle de cette semaine

Elle est presque personnelle, cette bonne nouvelle. La Société pour le perfectionnement de l’enseignement de l’anglais, langue seconde, au Québec (SPEAQ) tiendra son gala annuel le 10 novembre prochain. Chaque année, on y honore quatre enseignants d’anglais, soit un du primaire, un du secondaire, un postsecondaire et un pour l’ensemble de sa carrière.

L’enseignante gagnante pour le primaire, cette année, est ma collègue Alisa Tudosie.

Archéologue de formation, elle a quitté sa Roumanie natale il y a près de 20 ans pour venir s’établir au Québec, où elle a fait des études en enseignement de l’anglais, a intégré notre réseau scolaire et a fondé une famille. En plus d’être une collègue exceptionnelle, impliquée dans l’école, elle se démarque par ses innovations pédagogiques qui suscitent l’intérêt et la motivation des élèves, et qu’elle partage à qui veut les utiliser.

Cette reconnaissance est pleinement méritée. Une fois de plus, Alisa fait rayonner notre école. Bravo !


Billet du 30 décembre 2022 : Journal de vacances des Fêtes (1er de 2)

L’année 2023 se pointera le bout du nez dans moins de 48 heures. Selon nos traditions, qui dit jour de l’An dit nouvelles résolutions. Personnellement, j’ai l’habitude d’en prendre que je suis capable de tenir, aussi simples soient-elles. Pour la prochaine année, ce sera de diminuer mon temps d’utilisation des réseaux sociaux, une tendance chez moi déjà bien enclenchée depuis les six derniers mois.

Comprenez bien, il ne s’agit pas d’abandonner mes réseaux sociaux. J’en ai même ajouté un nouveau, Mastodon, au cours des derniers jours. Il s’agit plutôt de les utiliser selon ce pour quoi ils ont été conçus, afin de faire autre chose que de constamment tenir mon téléphone cellulaire entre mes mains.

D’abord, Snapchat et TikTok. Je ne diffuse rien sur ces réseaux. Je n’y possède des comptes que pour suivre les activités de personnes en particulier. Ma famille dans le premier cas, le médecin Mathieu Nadeau-Vallée dans l’autre.

Je possède deux comptes Instagram, un personnel et un professionnel. Le premier n’est disponible qu’à un nombre restreint de gens, alors que le second est ouvert à tout le monde. J’y publie des photos et quelques vidéos de mes activités, à quelques reprises durant la semaine. C’est pour moi la version moderne des albums-photos et des spicilèges, communément appelés scrapbooks.

Je dispose également de deux comptes Facebook, un personnel et un autre pour #LeProfCorrige. Le but de Facebook est de donner des nouvelles et d’en prendre des personnes qui nous suivent. Le fait de toucher leur cœur, leurs yeux ou leurs oreilles suscite généralement de belles réactions. Adopter un ton éditorial, par exemple en relayant une caricature ou en commentant une chronique, implique une plus grande indifférence de la part des abonnés. Après tout, Facebook s’inscrit dans la lignée du principe qu’il faut éviter de parler de religion ou de politique autour d’un repas !

LinkedIn est un réseau professionnel et doit être utilisé comme tel. J’y diffuse mes billets hebdomadaires et j’y relaie des articles concernant l’éducation, en les commentant avec une seule phrase, bien concise. J’y félicite également mes connaissances pour une promotion, par exemple, et leur souhaite bon succès à chaque changement de statut d’emploi.

Twitter est le réseau ayant subi la plus grande évolution. On peut presque parler de révolution. À l’origine, le but de Twitter était de diffuser des nouvelles, de les commenter et de débattre. Durant mes années de journalisme, le réflexe était instantané : dès qu’un nouvel élément s’ajoutait à une de mes couvertures, il se retrouvait sous le petit oiseau bleu. Pour les gens qui me suivaient régulièrement, il s’agissait d’un puissant incitatif à aller lire l’article qui allait s’ensuivre. Toutefois, les trolls se sont emparés de la plateforme, les débats ont perdu toute civilité et le réseau a fini par prendre la forme d’un lieu de rencontres et de publication d’histoires personnelles. Il est devenu un genre de Facebook pour des individus qui ne se connaissent pas.

Twitter est ainsi passé du réseau social sur lequel je passais le plus clair de mon temps (un peu trop, je le réalise aujourd’hui), à celui que j’ouvre machinalement pour quelques instants, en n’y intervenant presque plus. C’est la raison pour laquelle j’ai commencé un compte Mastodon, qui reprend la mission première de Twitter, soit d’informer et de débattre en toute civilité. Le billet que vous lisez actuellement sera le premier que j’y publierai. Je tenterai maintenant de ne pas retomber dans le piège des longs moments perdus à y fureter.

Ceci constituera probablement le plus gros défi, tout en étant relatif, de ma résolution pour 2023 !


Lectures de vacances

Je plonge dans le chaos, durant mes vacances. En lecture, du moins.

Les revues littéraires ont fait état du roman Le mage du Kremlin, de Giuliano Da Empoli, que je me suis procuré. Ce dont on a moins parlé, c’est de son œuvre précédente, Les Ingénieurs du chaos, un essai portant sur le même thème, soit les conseillers politiques influents, de qui découlent les grands mouvements populistes mondiaux des dernières années. Né en France et possédant la nationalité suisse, l’auteur y avance l’hypothèse que l’Italie constitue, depuis plusieurs générations, le plus imposant laboratoire de courants politiques. Je termine l’essai avant de passer au roman, qui traite du principal conseiller de Vladimir Poutine.

En parallèle, un ami m’a refilé les trois premiers tomes du roman graphique Hedge Fund, un suspense financier dont le troisième épisode s’intitule La Stratégie du chaos. Là encore, je constate que les auteurs explorent une situation mondiale sous un angle différent, laissé pour compte par les grands médias.

Comme quoi le chaos, inconfortable lorsque subi, possède ses côtés instructifs.


Sur mes écrans

D’un point de vue plus léger, il m’aura fallu plus de deux ans, mais j’ai finalement commencé la série télévisée Ted Lasso. À travers un humour désopilant et souvent très songé, on découvre une psychologie tout aussi brillante.

J’ai maintenant trois saisons à rattraper !


Dans mes écouteurs

Quand Yves Lambert, de La Bottine souriante, et Shauit, un auteur-compositeur-interprète originaire de Maliotenam, s’unissent pour nous offrir une chanson sur un rythme traditionnel, ça donne Ka Utapanashkutshet, une excellente pièce bilingue, soit en innu et en français. En cette fin d’année, elle s’avère de circonstance.

Shauit et Yves Lambert – Ka Utapanashkutshet – #musiquebleue

La bonne nouvelle de cette semaine

Il y a deux semaines, il était ici question de Yoshua Bengio, un maître québécois de l’intelligence artificielle. Il sera encore question de l’IA dans cette rubrique, cette semaine. Cette fois, la nouvelle provient de Grande-Bretagne, où les personnes ayant subi un accident vasculaire cérébral (AVC) sont trois fois moins nombreuses à en conserver des séquelles, grâce à un système qui permet de diagnostiquer et d’intervenir plus rapidement.

Lire le communiqué de l’AFP sur Radio-Canada.ca


Lecture de vacances, deuxième partie

Je me suis délecté avec la chronique de Paul Journet, publiée ce matin1. Le sarcasme y est omniprésent, mais il s’agit d’une revue de l’année originale, présentée sous forme de nouvelles (et fictives) définitions du dictionnaire. Mes préférées sont Serment au roi, Pierre Poilievre et Woke, sous deux versions. Et Père Noël. Et toutes les autres !

1 Les maux de 2022. La Presse, Montréal. Le 30 décembre 2022.


Billet du 31 décembre 2021 : Journal de vacances des Fêtes (2 de 2)

C’est fou comme tout évolue vite avec la COVID-19 et son variant Omicron. Le temps de trois billets hebdomadaires, nous sommes passés de rassemblements familiaux plus nombreux que l’an dernier, à des regroupements du même nombre que lors de Noël 2020, à aucune réunion autre que celle de la bulle immédiate pour le jour de l’An 2021. La pression sera forte, le 31 décembre au soir, sur France Beaudoin, Jean-René Dufort et Simon-Olivier Fecteau.

Et pourtant, je maintiens que François Legault et Horacio Arruda ont pris la bonne décision. Pour l’instant, du moins. Parce que je suis également d’avis que la situation aurait probablement été différente s’il n’y avait eu que les enfants de 5 à 11 ans qui n’avaient pas été convenablement vaccinés. Après le point de presse de jeudi soir, la résignation et la résilience, malgré une exaspération évidente, faisaient large consensus sur les réseaux sociaux. Cependant, on pouvait aussi noter que la grogne face aux non-vaccinés avait grimpé de plusieurs crans.

Il existe une multitude de situations où les libertés individuelles doivent primer sur les libertés collectives. Il en est d’autres pour lesquelles c’est l’inverse. La lecture de la population se veut de plus en plus claire : c’est 10 % de son groupe qui contraint les 90 % autres à un couvre-feu et des festivités réduites à une seule bulle familiale. Il faudra y voir un jour ou l’autre. Personnellement, je ne me sentirais aucunement épié dans mes allées et venues si on réclamait mon passeport vaccinal dans tous les lieux publics où je mets les pieds.

Les études scientifiques le démontrent, une personne pleinement vaccinée présente moins de risques de contracter le virus ou de subir des symptômes sévères. Il est aussi acquis que le vecteur de contagion est moindre chez celles et ceux qui ont reçu toutes leurs doses. Il importe de garder en tête que personne n’a été vacciné inutilement.


Le jour de l’An 2022, ainsi que son réveillon, constituera une occasion supplémentaire de célébrer humblement ou sobrement l’arrivée du Nouvel An. C’est dans la simplicité qu’on trouve souvent la beauté. 

Je me permets donc de vous souhaiter une belle, bonne et heureuse année 2022. Puissiez-vous demeurer en pleine santé ou, à défaut, la recouvrer rapidement. La sérénité, je nous la souhaite à toutes et à tous. Je conclus le tout avec plusieurs moments de bonheur. Et pourquoi pas l’accomplissement de quelques rêves ? Ce sont les instants de joie et d’encouragement qui nous permettent de garder espoir. Partageons-les généreusement avec notre entourage.


Et je cite :

« Soyons clairs. Ce que nous constatons actuellement, c’est que les vaccins FONCTIONNENT ! Merci à la science. »

Dan Rather, journaliste et animateur à la retraite, le 29 décembre 2021.

Dans mes écouteurs

De toutes les chansons du jour de l’An, Martin de la chasse-galerie est ma préférée. Non seulement réfère-t-elle à un grand classique de la littérature québécoise, signé Honoré Beaugrand, mais elle est le fruit d’une collaboration d’un moment entre La Bottine souriante et Michel Rivard, deux institutions dans notre histoire musicale. Tirée de l’album La Mistrine, sorti en 1994, la voici en #musiquebleue.

La Bottine souriante – Martin de la chasse-galerie – La Mistrine – #musiquebleue

La bonne nouvelle de cette semaine

Permettez-moi d’abord un préambule. Depuis la fin de la dernière année scolaire, tous mes élèves, en début de journée, doivent remplir un court questionnaire en ligne, à l’intérieur duquel ils me mentionnent leurs émotions du moment. Ils n’ont pas l’obligation de tout détailler, mais leurs réponses m’incitent à considérer leur humeur dans mes différentes interventions. Jusqu’à présent, cet outil m’a rendu de précieux services, me permettant d’entrer dans une relation empathique avec plusieurs, comme de désamorcer d’éventuelles situations désagréables.

Je souhaite de tout cœur le même succès à Rachel Ouellet, une employée de Postes Canada qui, depuis deux ans, travaille à mettre sur pied un projet de vigilance citoyenne, basé sur un principe similaire. En questionnant la clientèle lors de la distribution du courrier, les factrices et facteurs utiliseraient les outils électroniques de la société d’État pour colliger les réponses, lesquelles seraient automatiquement acheminées pour analyse dans un centre communautaire. Ainsi, notamment en ces temps de pandémie, différents intervenants sociaux seraient informés et appelés à agir, selon les besoins.

C’est à Rimouski, où elle travaille comme factrice depuis 18 ans, que madame Ouellet compte implanter son projet.

Lire le reportage de Radio-Canada.


Billet du 24 décembre 2021 : Journal de vacances des Fêtes (1 de 2)

Il y aurait beaucoup à dire sur la COVID-19, dans ce billet. Je demeurerai pourtant très bref. Depuis ma dernière publication, il y a une semaine, il ne s’est pas écoulé une seule journée sans que j’apprenne que quelqu’un que je connais a contracté le virus. Il s’agit d’un changement majeur de situation.

Mes rencontres familiales de Noël et du jour de l’An auront lieu cette année grâce aux avancées technologiques des dernières années. Malgré ce que je prétendais encore dans mon plus récent billet, le nombre de convives à ma table sera le même qu’en 2020, soit les personnes vivant sous mon toit. 

Les travailleuses et les travailleurs de la santé méritent plus que notre reconnaissance. Ils méritent que nous prenions toutes les mesures pour éviter d’engorger le système. Et surtout, leur épargner des heures, des jours, des semaines de labeur intense, presque sans relâche.


Dans mes écouteurs

J’ai le privilège d’être abonné à une plateforme de musique sur demande. Aussi ai-je bâti une liste de pièces du temps des Fêtes qui renferme près de 72 heures de contenu. J’y ajoute des nouveautés annuellement, mais il fait bon réentendre les grands classiques.

Est-ce qu’il me serait facile d’établir le palmarès de mes dix albums de Noël préférés ? J’ai tenté l’expérience et il m’a fallu moins de cinq minutes pour la coucher sur papier ! Voici ce que ça donne :

Avec deux places de plus, vous auriez probablement vu apparaître les œuvres du Montréalais Chilly Gonzales et de l’artiste canadienne Diana Krall. Mais peu importe les interprétations, cette musique du temps de l’année m’offre des moments agréables, doux et précieux, dont je ne me lasse jamais.


Sortie de vacances

Il y a quelques jours à peine, il nous était encore possible de se rassembler, tout en maintenant certaines mesures sanitaires. C’est ainsi que j’ai eu l’immense privilège de pouvoir assister à une des 25 représentations de 2021 revue et corrigée, avant que le Théâtre du Rideau Vert ne soit contraint d’y mettre prématurément un terme, cette semaine.

Étant un habitué de cet événement culturel annuel, je me permets d’affirmer que la dernière cuvée se voulait particulièrement riche et, surtout, très drôle. Il faisait bon retrouver la troupe après un an d’absence.

La bonne nouvelle, c’est qu’une des représentations a été captée et sera prochainement diffusée sur Illico sur demande. C’est à ne pas manquer.


Dans mes écouteurs, deuxième bloc

En #musiquebleue, ayant choisi autre chose l’an dernier, je me reprends avec celle qui a classé ses deux albums de Noël dans mon top 10, Maryse Letarte. La chanson s’intitule Entre Noël et le Jour de l’An.

Maryse Letarte – Entre Noël et le Jour de l’An – Des pas dans la neige – #musiquebleue

La bonne nouvelle de cette semaine

Même si nous traversons une période pour le moins particulière, c’est Noël vendredi et samedi. Quand on prête attention, il y a toujours quelque chose de beau à voir, à entendre ou à humer à Noël. À défaut de retrouver nos proches, profitons de ce moment pour se retrouver soi-même. C’est un cadeau très précieux.

À toutes, à tous, je souhaite un très joyeux temps des Fêtes.