Billet du 7 mai 2021 : Quand un message passe mal

Comme plusieurs, j’ai écouté l’entrevue donnée par Maripier Morin à l’émission Tout le monde en parle, dimanche dernier. Elle s’y est présentée pour commenter un reportage publié la veille dans La Presse, dans lequel il est avancé que ce qui peut lui être reproché va bien au-delà de l’agression physique, du harcèlement sexuel et des propos racistes qu’elle aurait dirigés à l’endroit de la chanteuse Safia Nolin. La Presse élabore sur d’autres gestes posés par Madame Morin, d’autres victimes.

Sur le plateau de Tout le monde en parle, Maripier Morin n’a pas nié, mais n’a pas confirmé non plus. Elle s’est excusée auprès de celles et ceux qui auraient pu être offensés par ses paroles et ses gestes. Elle aspire à reprendre toutes ses activités, autant qu’elle espère tourner la page après avoir vécu son purgatoire et sa cure fermée.

Je n’ai pas l’intention d’utiliser ce billet hebdomadaire pour pardonner ou condamner Maripier Morin. Ni pour statuer si elle a droit à une autre chance ou non. Ce que je ressens le besoin d’écrire, cependant, c’est qu’il faut toujours garder en tête la considération des victimes dans cette histoire, comme dans toutes les histoires similaires, d’ailleurs.

Maripier Morin elle-même affirmait avoir cette considération pour les victimes d’Éric Salvail, lors d’une visite précédente à l’émission, en 2017, en souhaitant que les mesures prises pour condamner les gestes à caractère sexuel soient appliquées et suivies à long terme.

Dimanche soir dernier, j’aurais aimé entendre Guy A. Lepage lui poser une ou deux questions sur ses propos de 2017.

Écoutez un extrait de l’entrevue accordée par Maripier Morin, dans la foulée de l’affaire Salvail – Radio-Canada – Novembre 2017


Dans le cours de français

L’étude des compléments m’a toujours fasciné. Je reviendrai ultérieurement sur les compléments de phrases, pour m’attarder aujourd’hui sur le complément du verbe et l’attribut du sujet.

Lorsque j’ai fait mes études primaires et secondaires, on trouvait trois sortes de compléments du verbe : le complément d’objet direct (qui répondait aux questions qui? ou quoi?), le complément d’objet indirect (qui répondait aux questions à qui?, à quoi?, de qui?, de quoi?, avec qui?, avec quoi?, … qui?, … quoi?, etc.) et le complément circonstanciel (qui répondait à où?, pourquoi?, quand? ou comment?).

Le temps que je devienne enseignant, on avait fait disparaître les compléments circonstanciels, ainsi que le mot « objet ». Depuis, quand un complément du verbe peut être remplacé par quelqu’un ou quelque chose, il s’agit d’un complément direct. Et tous les compléments des verbes d’action qui ne sont pas directs sont automatiquement des compléments indirects. Dans les deux cas, on parle de compléments du verbe, car ils précisent ou complètent le verbe.

Lorsque le verbe est un verbe attributif (qu’on appelait autrefois verbe d’état), comme être, paraître, sembler, ressembler, devenir, demeurer, rester, avoir l’air, le complément qui suit est appelé attribut du sujet, car c’est ce dernier, et non le verbe, qu’il précise.

Ainsi, dans les exemples suivants :

Rita mange une tomate, les mots soulignés forment un complément direct, car ils peuvent être remplacés par quelque chose (Rita mange quelque chose).

Rita mange avec Marcel ou Rita mange dans la cuisine, les mots soulignés sont des compléments indirects du verbe, car ils ne peuvent pas être remplacés par quelqu’un ou quelque chose.

Rita semble heureuse, le mot souligné est un attribut du sujet car il suit un verbe attributif.

Ceci constitue la façon de faire au Québec. Qu’en est-il de la France ? Eh bien on y compose encore avec les compléments d’objet direct, les compléments d’objet indirect, les compléments d’objet second, les compléments circonstanciels, les compléments d’agent et les attributs ! J’aimerais bien tous les enseigner. Mais à bien y penser, peut-être ailleurs qu’au primaire !


Dans le cours de mathématiques

L’analyste politique Philippe J. Fournier y est allé d’une publication lourde de sens sur Twitter, lundi. La maison de sondages Angus Reid a sondé 2 008 répondants entre les 20 et 25 avril 2021. Après s’être enquis du choix de vote lors des élections fédérales de 2019, le sondeur a posé une seule question : « Croyez-vous que les changements climatiques soient réels et qu’ils soient en grande partie causés par l’activité humaine ? ».

Chez les partisans du Bloc québécois, du Parti libéral du Canada, du NPD et du Parti vert, les réponses affirmatives tournent toutes autour des 90%, variant de 89% à 92%. Elles se situent toutes dans la même marge d’erreur de 3%.

Du côté des sympathisants du Parti conservateur du Canada, on a répondu oui à… 34%.

Le clivage est évident.


Dans le cours de science et technologie

Avec la maladresse commise par le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI), cette semaine, il a beaucoup été question du vaccin à ARN messager. La thérapie génique basée sur l’ARN messager a été avancée par Katalin Karikó, dont j’ai fait mention dans la rubrique La bonne nouvelle de cette semaine de mon billet du 15 janvier dernier. On parle trop peu de Madame Karikó, qui est directement à l’origine des vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna, contre le virus de la COVID-19.

Mardi, une autre femme que j’admire, la Docteure Sonia Lupien, a pris une douzaine de minute pour expliquer à l’émission de Pénélope McQuade, qui était Katalin Karikó et lui rendre l’hommage qu’elle mérite.

Écoutez la capsule de Sonia Lupien – Radio-Canada – 4 mai 2021


Dans le cours de musique

Aujourd’hui, 7 mai 2021, sort le premier album d’Étienne Dufresne. Autodidacte, il a par lui-même appris la guitare et la composition musicale par ordinateur, tout en effectuant quelques boulots dans des domaines connexes au monde du spectacle. Ce premier album a pour titre Excalibur.

Il est difficile d’associer Étienne Dufresne à un style musical. La pièce que je vous propose aujourd’hui, Jolicoeur, est constituée d’un amalgame de rock progressif, de blues et de pop. Mais surtout, les paroles sont belles, alors que le vidéoclip, conçu par l’auteur-compositeur-interprète, est des plus intéressants.

Étienne Dufresne – Jolicoeur – Excalibur – #musiquebleue

La bonne nouvelle de cette semaine

Il faut une première pierre pour établir une fondation. Une ferme laitière beauceronne renaît de ses cendres, littéralement, autour de la seule vache ayant survécu au violent incendie l’ayant détruite, il y a deux ans. Tout le reste du bétail, 184 bêtes au total, a péri dans le sinistre.

La vache miraculée, qui n’a même pas été blessée ou incommodée, a été confiée à une ferme voisine, où elle a donné naissance à deux veaux. De retour dans le giron familial, entièrement reconstruit, elle en attend un autre qui recevra le nom de… Phénix !

Lisez Une vie de travail part en fumée pour un producteur laitier beauceron – Radio-Canada – 23 mars 2019

Lisez Une vache miraculée – La Presse – 2 mai 2021


Bonne Fête des mères

En cette fin de semaine de la Fête des mères, j’aimerais souhaiter un magnifique dimanche à toutes celles qui jouent ce magnifique rôle. J’ai une pensée spéciale pour la mienne, qui comme les autres, vivra une deuxième Fête des mères consécutive isolée des siens. Nous nous verrons quand même quelque part à l’extérieur, masqués et à deux mètres de distance.

J’ai aussi une pensée particulière pour mon amie et ex-collègue Johanne Valade, que j’ai sacrée partisane numéro un de mon blogue, récemment. Sa mère s’est éteinte subitement et paisiblement, cette semaine. Le poète et écrivain suisse Jean-Antoine Petit-Senn a écrit un jour « La mort d’une mère est le premier chagrin qu’on pleure sans elle ». À mon amie et lectrice assidue je souhaite bon courage.


Image en titre du billet : Shutterstock


Billet du 19 juin 2020 : Une fin de primaire revue et corrigée

Dans le débarcadère des autobus

C’est bien là que commence mon billet de ce vendredi. Pas dans un cours quelconque, ni dans le gymnase, ni même sur la cour d’école. Dans le débarcadère des autobus.

Pourquoi ? Parce que c’est à cet endroit que se déroulent, hier et aujourd’hui, les activités soulignant la fin des études primaires des élèves de 6e année de l’école où j’enseigne. Si on a demandé aux artistes de se réinventer en ce temps de pandémie, mes collègues et moi avons démontré beaucoup de créativité pour offrir à nos finissantes et nos finissants un moment digne de leur situation.

Une cérémonie qui s’effectue par petits groupes de sept à dix élèves, en présence de leurs parents, dont un seul est autorisé à entrer sur le terrain de l’école pour croquer quelques clichés de l’événement. Après une première de deux journées, tous ont apprécié les efforts du personnel qui, de son côté, est satisfait d’avoir atteint son objectif.

Le passage au secondaire est une étape importante dans la vie d’un enfant. Covid ou non, il est important de le souligner.


Dans le cours d’art dramatique

Qui l’eût cru ? Un endroit que d’aucuns considéraient archaïque il y a quelques semaines à peine connaît présentement un regain d’intérêt important, au point où des gens d’affaires d’un peu partout au Québec y voient une mine d’or et se lancent à corps perdu pour y investir. Je fais ici allusion au ciné-parc.

Très populaires dans les années 1970 et 1980, ils se classaient d’ailleurs parmi les incontournables de nos vacances d’été, les ciné-parcs se sont depuis éteints graduellement, une poignée d’irréductibles seulement ayant subsisté. Aujourd’hui, confinement oblige, on y voit une alternative intéressante aux cinémas et aux salles de spectacles.

Comme quoi s’il ne faut rien prendre pour acquis, rien n’est jamais perdu non plus !


Dans le cours de français

Un article de l’agence France-Presse a été relayé par plusieurs médias avec une grossière erreur de conjugaison, samedi dernier. Je l’ai personnellement remarquée sur le site de Radio-Canada, qui a corrigé la faute depuis. À ce jour, le quotidien Le Droit ne l’a quant à lui toujours pas corrigée.

L’erreur apparaît dans le dernier paragraphe de l’article, que je reproduis ici.

#LeProfCorrige

Ici, on aurait dû lire «… après que des manifestants soient descendus dans la rue… », et non «… après que des manifestants sont descendus dans la rue… ». L’emploi de l’expression après que dans la phrase exige que le subjonctif s’ensuive.


Et je cite :

Donc, en bout de ligne, résister à une arrestation n’est pas un problème. J’ai compris. Comme j’ai pu être stupide de penser que cela aurait pu constituer un petit pourcentage de la cause de cette tragédie. Comme je suis naïf.

Brandon Prust, ancien joueur du Canadien, quelques heures après avoir suggéré une peine de prison à perpétuité pour ceux qui résistent à une arrestation, le 14 juin 2020

Dans le cours d’univers social

« On ne peut pas nier l’histoire », ont avancé certains.

« On est au contraire en train de faire l’histoire », ont répondu d’autres.

Dans la foulée de l’affaire George Floyd et des manifestations antiracistes qui s’en sont suivies, plusieurs illustres personnages sont descendus de leur piédestal, au sens propre comme au sens figuré. Parmi les plus récents, Christophe Colomb, James McGill et Winston Churchill. Dans le cas de Churchill, une célèbre photo de lui a même momentanément disparu des résultats de recherches sur Google. Le géant américain a toutefois remédié à la situation, prétextant une erreur.

Chose certaine, un important débat de société s’amorce. Qui, dans les livres d’histoire, doit maintenant être destitué ou rétrogradé ?

Cette semaine, un ami demandait, avec une petite dose d’ironie, si la Joconde ne devait pas être retirée du Louvre, étant donné que Léonard de Vinci était un pédophile, selon plusieurs documents. J’ai comparé la situation de de Vinci à celle du cinéaste Claude Jutra. À peu près tout ce qui portait le nom de Jutra a été rebaptisé quand les accusations posthumes de pédophilie ont surgi contre lui, mais ses films sont toujours disponibles sur plusieurs plateformes, dont celle de l’ONF. Suivant la même logique, la Joconde aurait toujours sa place au Louvre.

Les découvertes et les créations sont deux choses importantes. Les personnes qui en sont derrières en constituent une troisième. Je suis de ceux qui pensent que l’histoire peut être revue avec l’oeil d’aujourd’hui, tout en considérant les réalités de l’époque. Légitimement, celles et ceux qui ont contribué à l’écrire doivent demeurer dans la littérature et les moteurs de recherche. Les statues et les icônes relèvent cependant plus de l’idolâtrie que de l’histoire. En ce sens, je peux comprendre que certaines perdent leur place.


Et je cite :

Je suis plutôt d’accord avec l’historien Jonathan Livernois qui dit : «Déboulonner une statue, ce n’est pas tant jouer contre l’histoire, mais c’est faire l’histoire.»

Guy A. Lepage, le 14 juin 2020

Dans le cours de musique

Je suis un inconditionnel de Klô Pelgag. J’aime ses mélodies autant que sa manière de transformer des paroles incohérentes en pure poésie. Et que dire de sa voix. Elle lancera l’album Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, dans une semaine. Quatre extraits sont déjà disponibles, dont celui que je vous présente aujourd’hui, La maison jaune. Le style musical alternatif de cette pièce, ainsi que les divagations dans les paroles, ne sont pas sans rappeler certains titres de l’album Jaune, de Jean-Pierre Ferland, sorti il y a 50 ans cette année. #musiquebleue


Discussion textuelle entre le président américain et son fils

Billet du 22 mai 2020 : Dollarama ou Walmart ? Et La Baie, dans tout ça ?

Dans le cours de français, première période

Depuis que la pandémie a franchi nos frontières, on entend parler de la fameuse courbe qu’il faut aplatir. Aplatir ou aplanir, comme le mentionnent certains intervenants ?

Aplatir, presque toujours employé au sens propre, signifie rendre quelque chose plus plat, ou carrément plat. Alors qu’aplanir peut s’employer tant au sens figuré qu’au sens propre. Dans ce dernier sens, on parle de rendre une surface plane, comme la glace d’une patinoire, par exemple. Une courbe graphique s’apparentant plus à une ligne qu’à une surface, aplatir s’avère plus approprié.


Dans le cours d’univers social, première période

Univers social est une expression générale pour désigner géographie, histoire et éducation à la citoyenneté, qui constituent une seule et même matière à l’école primaire. C’est d’éducation à la citoyenneté dont il sera question dans ce bloc.

Il y aura bientôt 9 ans que j’ai ouvert mon compte Twitter. Actuellement, je suis plus de 1 000 autres comptes. Il y a ceux avec qui je suis régulièrement d’accord, ceux avec qui je suis régulièrement en désaccord et il y a Guy A. Lepage. J’aime le suivre car nos positions peuvent se situer très près ou très éloignées l’une de l’autre, dans un large spectre. Souvent il m’incite à faire dans la nuance. En voici un exemple.

Cossette est une agence de publicité qui a été fondée au Québec et qui a appartenu à des intérêts québécois durant plus de 50 ans, avant d’être achetée par une firme chinoise qui l’a ensuite vendue, cinq ans plus tard, à un groupe américain. Dans son domaine, elle est l’une des plus importantes compagnies au Canada.

Sur le fond, je suis d’accord avec le fait qu’une entreprise entièrement locale aurait dû être favorisée, si elle était en mesure d’offrir les mêmes services à des conditions comparables. Mais ceci m’amène sur un autre terrain. Si j’ai besoin de produits nettoyants, de produits d’épicerie, de papeterie et de quincaillerie et que je dispose de trop peu de temps pour me rendre dans plusieurs commerces, est-il préférable que je me rende chez Dollarama ou chez Walmart ? La première est une entreprise québécoise qui vend des produits presque exclusivement venus d’ailleurs, alors que la seconde est une bannière américaine qui s’approvisionne beaucoup plus chez les producteurs et manufacturiers locaux.

En ce qui me concerne, j’ai tendance à favoriser les produits fabriqués dans des entreprises qui créent de l’emploi au Québec ou ailleurs au Canada. Les Travailleurs unis de l’alimentation ont établi une liste de produits alimentaires fabriqués par leurs membres. Ceci constitue une bonne base. Pour le reste, j’effectue mes recherches. Tant mieux si je peux trouver ces produits dans des commerces appartenant à des intérêts d’ici.

Maintenant, combien de personnes sont employées par l’agence Cossette ? On établit le nombre à 450, dans six bureaux canadiens, dont deux au Québec. C’est plus que ses concurrentes.


Dans… une classe vide

La nouvelle est tombée jeudi de la semaine dernière. Voici comment Guy A. Lepage l’a commentée, sur Twitter.

J’aurais pu moi-même la commenter dans mon billet de vendredi dernier. J’ai préféré prendre du recul avant de le faire. Me voici donc cette semaine.

Cette fermeture des écoles du Grand Montréal jusqu’à la prochaine rentrée scolaire était la bonne décision à prendre, mais contrairement à l’animateur de Tout le monde en parle, je suis incapable de la voir comme une bonne nouvelle. C’était la bonne décision à prendre parce que la région du Grand Montréal est de loin la région la plus affectée au Canada. Et aussi parce que malgré l’aplatissement de la courbe, les hôpitaux de la région demeurent surchargés. Une augmentation soudaine des cas pourrait causer de graves problèmes au réseau de la santé.

Malgré cela, c’est surtout un sentiment de tristesse qui m’habitait, suite à cette annonce. Tristesse de réaliser qu’en dépit des contacts à distance avec mes élèves qui se poursuivront au cours des prochaines semaines, la classe demeurera vide. Déception aussi pour mes élèves de 6e année, qui ne pourront souligner dignement la fin de leur primaire et le passage au secondaire. Inquiétudes pour les élèves en difficulté, qui n’obtiendront pas le soutien personnalisé et étroit que leur situation requiert.

Soulagé en tant que citoyen, affecté en tant qu’enseignant. Ce sentiment mitigé est agaçant.


Dans le cours d’univers social, deuxième période

Chaque année, j’explique à mes élèves que le premier commerce fondé en Amérique du Nord l’a été en territoire québécois, en 1670. Je les surprends toujours en ajoutant que ce commerce existe encore aujourd’hui, ce qui l’établit dans la liste des plus anciens au monde.

La Compagnie de la Baie d’Hudson a franchi le cap des 350 ans d’existence le 2 mai dernier, dans l’indifférence générale, malheureusement. Initialement un poste de traite de fourrures, créé par les explorateurs Radisson et des Groseillers, la compagnie a diversifié ses activités jusqu’à devenir les magasins La Baie, figure emblématique de notre paysage commercial.


Dans le cours de français, deuxième période

Vu sur Facebook, cette semaine :

#LeProfCorrige

Ici, on aurait dû lire nous a quittés, plutôt que nous a quitté. Un participe passé employé avec l’auxiliaire avoir doit s’accorder avec le complément direct, si ce complément direct le précède. Comme c’est le cas ici, le participe passé s’accorde avec nous et doit par conséquent prendre la marque du pluriel.


Vu à la porte d’un commerce, cette semaine :

#LeProfCorrige

Ici, il aurait fallu écrire Nous ne faisons pas, plutôt que Nous ne fesons pas. Le verbe faire, à la première personne du pluriel du présent de l’indicatif, se conjugue nous faisons. Aussi, il aurait fallu un point après collaboration, plutôt qu’une virgule. La direction étant une signature, elle aurait dû se trouver isolée en bas de page, et non en fin de phrase.


Dans le cours de musique

Il s’est écoulé sept longues années durant lesquelles Jimmy Hunt n’a produit aucun nouveau matériel. La semaine dernière, il a lancé son troisième album solo, Le silence. Je vous en propose un extrait aujourd’hui. Il s’intitule Les gens qui m’aiment. #musiquebleue

La bonne nouvelle de cette semaine

Ce qui suit dit tout.

Laurent Duvernay-Tardif possède un coeur gros comme l’univers. Il a eu l’occasion, cette semaine, d’expliquer son rôle et ses fonctions à un journaliste de la chaîne américaine ESPN. Bravo et merci !