Le gouvernement du Québec a récemment lancé une consultation publique pour évaluer la possibilité d’abolir le changement d’heure.1 Cette initiative, qui se déroule du 22 octobre au 1er décembre 2024, vise à recueillir les avis des citoyens sur cette pratique instaurée durant la Première Guerre mondiale. Le changement d’heure, bien qu’ayant des origines historiques, suscite aujourd’hui des débats quant à son utilité et ses impacts sur la santé, l’économie et le quotidien des Québécois.
Personnellement, je suis en faveur de l’abolition du changement d’heure et de l’adoption permanente de l’heure d’hiver, également connue sous le nom d’heure solaire ou heure normale. Cette position est soutenue par plusieurs experts québécois, dont le Dr Charles Morin, professeur de psychologie à l’Université Laval. Selon lui, le maintien de l’heure normale tout au long de l’année pourrait améliorer la qualité du sommeil et réduire les risques de troubles de l’humeur, en particulier durant les mois d’hiver.
En adoptant l’heure d’hiver de façon permanente, nous alignerions notre horloge biologique avec le cycle naturel du soleil, ce qui favoriserait un meilleur bien-être général. De plus, cette mesure pourrait avoir des effets positifs sur la productivité et la sécurité routière, en réduisant les accidents liés à la fatigue. Il est donc crucial que les citoyens participent à cette consultation pour exprimer leur opinion et contribuer à une décision éclairée.
1 Consultation publique : Le changement d’heure, devrait-on l’abolir ?
Dans le cours de français
Il est un peu décevant de constater que même Le Devoir laisse passer une telle faute dans le titre d’un des articles qu’il publie.
Je me dois cependant de préciser que l’erreur a fini par être corrigée, plusieurs heures après publication.
#LeProfCorrige
Ici, le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le mot victimes, qui est au féminin pluriel. Il aurait fallu lire dédommagées.
Et je cite :
« J’essaie de ne pas me laisser séduire par les slogans. Nous vivons à l’époque des slogans. Précisément, chacun nous promet un petit paradis. Le seul paradis que je préconise, moi, c’est le paradis de l’individu qui a sa liberté, même dans la société actuelle et même dans une société pire.
Je refuse qu’un groupe ou une secte m’embrigade, et qu’on me dise qu’on pense mieux quand mille personnes hurlent la même chose. »– Georges Brassens (1921 – 1981)
Dans le cours de mathématiques
À l’émission Tout le monde en parle, dimanche dernier, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a déclaré qu’il n’avait pour l’instant aucune intention de cesser de subventionner les écoles privées à vocation religieuse. En réponse à la comédienne Julie Le Breton, qui lui demandait si c’était parce qu’il craignait d’ouvrir la boîte de Pandore des écoles privées subventionnées à 60 % par l’État, le ministre a répondu par la négative, mais il a ensuite retourné la situation à l’envers pour justifier sa réponse. Selon lui, il est juste que les parents paient 40 % des frais scolaires de leurs enfants afin qu’ils puissent fréquenter une école privée. Il ajoute que l’arrêt des subventions aux écoles privées ne règlerait pas tous les problèmes du système public.
Là-dessus, il a raison. Ça ne règlerait pas tous les problèmes. Mais ce serait déjà un grand pas dans la bonne direction, une action qui rétablirait une grande partie des disparités entre les deux réseaux.
Ce que Drainville ne mentionne pas, c’est que les compétences du personnel enseignant s’équivalent, mais les ressources diffèrent. Les écoles privées subventionnées ont accès à des équipements technologiques de pointe, des gymnases équipés de matériel de qualité, des meubles récents et fonctionnels, ainsi que des infrastructures solides et bien entretenues.
Les écoles privées subventionnées peuvent également se permettre d’engager tout le personnel pouvant répondre aux élèves ayant des défis particuliers. Je sais aussi pertinemment bien que beaucoup d’entre elles engagent des enseignants suppléants permanents qui sont affectés à du soutien pédagogique les rares journées où tout le personnel est présent. Tout ceci alors que le réseau public subit une pénurie importante de personnel tous azimuts depuis de nombreuses années.
Drainville n’insiste pas non plus sur le fait qu’une école privée subventionnée, voire le Collège Lentendre, s’est acheté une forêt et deux chalets dans un centre de villégiature.
Finalement, Drainville ne dit pas que la province voisine, l’Ontario, dispose d’un réseau public d’éducation qui n’est certes pas sans failles, mais qui se porte incomparablement mieux que le nôtre.
Si vous avez répondu 0 %, vous avez raison. Les parents ontariens qui choisissent cette option pour leur enfant doivent en assumer 100 % des frais. C’est le pourcentage que devrait viser Drainville, à long terme, j’en conviens.
Dans le cours de musique
Le quintette Bon Enfant nous fait cadeau d’un troisième album, intitulé Demande spéciale. Avec ce groupe émergeant, nous obtenons du rock québécois à son meilleur. Pour une deuxième fois en #musiquebleue, les voici, cette fois avec la pièce Trompe-l’oeil.
La bonne nouvelle de cette semaine
Valentin, un adolescent de 17 ans vivant avec une paralysie cérébrale, a réalisé l’impensable en terminant un semi-marathon parisien. Ce jeune homme, qui n’avait jamais pu marcher auparavant, a accompli cet exploit grâce à un exosquelette de pointe développé par la compagnie française Wandercraft. Cet appareil robotique, qui soutient le corps et permet aux personnes à mobilité réduite de se déplacer, a ouvert de nouvelles perspectives à Valentin. Sa participation à cette course constitue un témoignage de la capacité de la technologie à transformer des vies et à repousser les limites du possible.
Derrière cette prouesse se cache Wandercraft, une entreprise spécialisée dans les exosquelettes de marche. Grâce à leur innovation, des milliers de personnes à travers le monde pourraient à leur tour retrouver une certaine autonomie et une meilleure qualité de vie. L’histoire de Valentin est un formidable vecteur de promotion pour cette technologie de pointe et un appel à soutenir la recherche dans ce domaine. Elle est un symbole d’espoir pour tous ceux qui luttent contre la paralysie et les troubles de la mobilité.


