Billet du 21 octobre 2022 : Z comme velours

S’en trouve-t-il encore pour prétendre que la COVID-19 est derrière nous ? J’ai des nouvelles pour eux, je m’en remets ! Affligé de plusieurs symptômes durant une semaine, mes tests quotidiens s’avéraient tous négatifs, jusqu’au 12 octobre dernier, quand la seconde barre a fini par apparaître.

Depuis, c’est l’inverse. Après deux ou trois jours plus difficiles, la pleine forme est revenue, mais la satanée deuxième ligne continue de se pointer sur chacun de mes tests.

Comme au hockey, le manque de synchronisme étire le jeu.


Dans le cours de français

Régulièrement, j’entends des gens lier par un z le nombre cent à un nom commençant par une voyelle ou un h muet. Par exemple : «Il y avait cent z’élèves présents à cette sortie», «On a installé cent z’antennes sur cette tour» ou «L’horloger a remonté les cent z’horloges de la ville».

La liaison doit toujours s’opérer avec le t de cent.

Mais le fait d’insérer un z inopportun dans la liaison porte un nom. Ça s’appelle un velours. Ça vous en fait un de l’apprendre ? C’est plus doux pour certaines oreilles, mais ça peut en écorcher d’autres.


Dans la cour de récréation

Dans une cour de récréation, aucune forme d’intimidation n’est tolérée. On la prévient, on la gère dès qu’elle survient, on la condamne. On intervient tant auprès des victimes que de celles et ceux qui la font subir.

La situation diffère dans le monde télévisuel. Tant que l’intimidation rapporte, on la nourrit. Si elle dérange, on la dénonce. J’admets n’avoir jamais regardé une seule minute d’Occupation double. Ce concept ne m’intéresse tout simplement pas. Cependant, comme une majorité de gens, j’ai pris connaissance de l’actualité des derniers jours, où il était abondamment question de l’expulsion de trois participants.

Il m’est venu à l’idée de m’exprimer là-dessus, mais quelqu’un l’a fait mieux que je ne saurais le faire. Alors que je cherchais à demeurer diplomate, voire même à trouver un angle positif, Patrick Lagacé s’est prononcé de manière directe, reflétant une vision identique à la mienne, dans des mots limpides et sans mettre de gants blancs.

Si vous désirez connaître cette position, c’est ce lien qu’il faut suivre :
Lagacé, Patrick. Occupation hypocrite. La Presse, Montréal, 20 octobre 2022.


Dans le cours de musique

Bibi Club est le projet de deux jeunes musiciens. Ils se nomment Nicolas Basque et Adèle Trottier-Rivard. Le nom de cette dernière vous rappelle quelque chose ? Elle a pour mère Marie-Christine Trottier, musicienne et animatrice radiophonique, et pour père Michel Rivard, auteur-compositeur-interprète émérite. Flanqué de plusieurs collaborateurs, le duo a lancé un premier album, en août. La musique proposée est un rock rappelant celui de la fin des années 1960 et du début des années 1970, avec ses notes parfois psychédéliques.

Tirée de cet album, Le soleil et la mer, voici la pièce Femme-Lady.

Bibi Club – Femme-Lady – Le soleil et la mer – #musiquebleue

La bonne nouvelle de cette semaine

C’est presque passé inaperçu, mais dimanche dernier, Félix Auger-Aliassime a gagné le tournoi de Florence, en Italie, en défaisant l’Américain J. J. Wolf, en finale. Pour le tennisman québécois, il s’agissait d’un deuxième titre remporté, lors d’un tournoi de l’ATP.