Il y a une semaine, le ministère de l’Éducation du Québec a diffusé le guide intitulé « L’utilisation pédagogique, éthique et légale de l’intelligence artificielle générative » à l’intention du personnel enseignant. Ceci ouvre la porte, sous conditions, à l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) en classe. C’est toute une révolution pédagogique qui s’annonce.
Cette révolution forcera une redéfinition du rôle des pédagogues. Il s’agira maintenant d’accompagner les élèves dans le développement de compétences essentielles à l’ère numérique, telles que la pensée critique, la résolution de problèmes complexes et l’éthique de l’utilisation des outils technologiques. Les élèves devront apprendre non seulement à utiliser l’IA pour maximiser leur potentiel, mais aussi à comprendre ses limites, à évaluer la fiabilité des informations qu’elle génère et à l’intégrer de manière responsable dans leurs travaux. Cette transition nécessitera également de repenser les activités d’apprentissage, en favorisant des approches plus collaboratives et interdisciplinaires qui exploitent la complémentarité entre l’intelligence humaine et artificielle.
L’évaluation sera également bouleversée. Les examens traditionnels deviendront obsolètes dans un monde où l’IA peut répondre instantanément à une multitude de questions. Il faudra donc privilégier des approches qui valorisent le processus plutôt que le résultat : documenter la réflexion derrière une réponse, analyser et critiquer les suggestions de l’IA, ou encore évaluer les capacités des élèves à résoudre des problèmes en temps réel, sans aide extérieure. Ce changement représente un défi de taille, mais aussi une occasion de transformer l’éducation pour qu’elle prépare véritablement les jeunes à devenir des citoyens éclairés dans un monde en pleine mutation technologique.
Bref, l’IA en classe, c’est un peu comme un coéquipier génial, mais maladroit : il peut faire des merveilles, mais il faudra toujours garder un œil sur ses maladresses !
Dans le cours de musique
Andrew Wells-Oberegger est un artiste complet qui brille sur la scène musicale canadienne depuis plus de vingt ans. Multi-instrumentiste virtuose, il maîtrise un éventail impressionnant d’instruments, allant de la guitare classique et du luth renaissance à des percussions traditionnelles comme le daff et le tamburello italien. Fort d’une solide formation générale et d’un apprentissage enraciné dans les traditions musicales du monde entier, il enrichit également ses compositions de sa voix et de divers types de flûtes. Il vient de lancer Déjouer le glas, son deuxième album, dont la pièce-titre mérite notre écoute, cette semaine.
La bonne nouvelle de cette semaine
Une découverte fortuite par des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv pourrait révolutionner le traitement des cancers résistants à l’immunothérapie. En étudiant les effets des rayons UV sur le système immunitaire, l’équipe a identifié une protéine appelée Ly6a, qui semble jouer un rôle clé dans la suppression immunitaire. En bloquant cette protéine avec des anticorps, les scientifiques ont réussi à réduire significativement la taille des tumeurs chez des souris, même celles résistantes aux traitements actuels.
Cette avancée prometteuse ouvre la voie à de nouveaux traitements pour les patients atteints de cancers difficiles à traiter. Les chercheurs espèrent rapidement développer un médicament basé sur cette découverte, offrant ainsi un nouvel espoir à de nombreux patients. Cette trouvaille rappelle que même les accidents peuvent mener à des progrès scientifiques majeurs, apportant une lueur d’espoir dans la lutte contre le cancer.
