Billet du 26 janvier 2024 : Le temps d’une courte pause

Avec une semaine chargée de rencontres de parents et une longue rencontre syndicale, préalable au vote sur l’entente de principe, je me permets un court billet, aujourd’hui. Je reviendrai cependant la semaine prochaine sur les résultats des votes. Peu importe l’issue, il y aura des éléments très intéressants à commenter !


Dans le cours de français

Mardi, j’écoutais Tout un matin, l’émission matinale à ICI Première, la radio de Radio-Canada. Alors qu’on parlait de la prochaine tournée de concerts de l’artiste ontarienne Avril Lavigne, la chroniqueuse Eugénie Lépine-Blondeau a indiqué que son seul arrêt au Québec aurait lieu en août prochain, à « Saint-Jean-sur-le-Richelieu ».

#LeProfCorrige

C’est une erreur courante. Le nom de cette ville est Saint-Jean-sur-Richelieu, et non Saint-Jean-sur-LE-Richelieu.


Dans le cours de musique

Artiste multidisciplinaire, Mykalle Bielinski s’exprime musicalement dans cinq langues. Son instrument favori est sa voix, dont la pureté égalise l’intensité émotionnelle qu’elle transmet. Dans son premier album, Da pacem, elle mêle la poésie spirituelle à la musique nujazz. Extrait de cet album, voici Ghost.

Mikalle Bielinski – Ghost – Da pacem – #musiquebleue

La bonne nouvelle de cette semaine

Quand j’ai lu la chronique de Patrick Lagacé, dimanche, j’ai immédiatement convenu avec moi-même que cette histoire constituerait ma prochaine bonne nouvelle hebdomadaire. Victime de plusieurs nids-de-poule à Montréal, une dame a vu le pneu crevé de sa voiture être changé par Carlos Diaz, un chauffeur d’autobus alors en pause. Exécutant le travail par un froid intense, le bon Samaritain a refusé le dédommagement que lui offrait la dame.

C’est le genre de texte qui fait du bien à l’âme.

Lagacé, Patrick. Le pneu crevé. La Presse, Montréal. Le 21 janvier 2024.


Billet du 19 janvier 2024 : Pour moi, ce sera non

Je dois demeurer conséquent avec mes propos tenus au cours des derniers mois et reproduis sur cette page dans mes deux billets précédents : la proposition gouvernementale ne sera pour moi acceptable que si elle permet d’arrêter les nombreux départs de membres du personnel scolaire et si elle ramène des étudiantes et des étudiants dans les facultés d’éducation de nos universités. J’ai réussi à mettre la main sur le texte de l’entente et j’ai pris soin de bien écouter les analystes qui l’ont commentée. À la lumière de ce que j’ai pu lire et entendre, le problème de relève et de rétention des effectifs demeurera entier, au mieux. Je voterai donc contre l’entente de principe. C’est aussi la recommandation de mon syndicat local.

Le point qui achoppe concerne la composition des classes. Il me faut admettre qu’un mécanisme complexe a été discuté et convenu entre les parties. Ce mécanisme prévoit des aides à la classe, dont le rôle se veut très limité, pour les classes contenant 50 % d’élèves à défis, qui auront préalablement été identifiés par un comité suivant des règles rigoureuses, dont on ignore pour l’instant la teneur précise. Ceci est conditionnel à la disponibilité du personnel. Dans le cas où ledit personnel ne serait pas disponible, une obscure compensation financière serait offerte à la personne titulaire de la classe. Relisez ce paragraphe.

La réalité ? Mon groupe d’élèves de cette année se classe parmi mes cinq plus difficiles en carrière. Je gère plus que j’enseigne. Je réussis à avancer, mais je suis complètement épuisé quand je termine mes journées et je suis fait fort. J’ai déjà de l’aide parce que mes collègues de niveau et moi avons pris le taureau par les cornes, l’an dernier, en instaurant une structure nous permettant de travailler les défis de notre future cohorte. Mais nous avons pu le faire, à même les budgets de l’école, parce que nous formons une équipe solide et que nous avons obtenu l’aval de notre direction et la collaboration de nos techniciennes en éducation spécialisée (T.E.S.). Les autres membres du personnel ont aussi participé en nous permettant d’obtenir un horaire adapté. Enlevez un seul de ces éléments, uniques à notre école, et plus rien ne tient. Et combien avons-nous d’élèves à défis ? En me basant sur mes propres critères, à défaut de connaître ceux qui viendront, je dirais entre 20 % et 25 %. On est loin des 50 % requis pour de l’aide officielle.

J’ai vécu une situation similaire il y a une vingtaine d’années, l’aide du personnel en moins, et j’avais réglé mon problème en m’affectant dans un autre milieu. Cette fois-ci, j’enseigne dans une des plus belles écoles de mon centre de services, située dans un des plus beaux milieux. Malgré cela, j’ai des collègues qui tombent au combat. Et une collègue du même niveau que moi qui, la semaine dernière, a carrément démissionné pour aller relever de nouveaux défis. Une excellente enseignante, très dévouée.

Ce que j’aurais aimé voir, ce qui m’aurait convaincu, c’est un plan d’action à long terme. Des engagements qui vont au-delà de la simple reconnaissance du problème et qui apportent des solutions dont les résultats se feront peut-être sentir plus tard, mais qui au moins donneront de l’espoir à celles et ceux qui finiront par en profiter. Il faut quatre années de baccalauréat et quatre stages non rémunérés pour obtenir un brevet d’enseignement. Pourrait-on remplacer la quatrième année par un stage d’une année complète, rémunéré, en milieu de travail ? L’expérience vaudrait tous les cours ainsi remplacés et on pourvoirait, par des personnes qualifiées ou en voie de l’être, bon nombre de postes jusqu’ici occupés par les « adultes » du ministre Drainville 1.

Pour permettre aux enseignants d’enseigner, il faut aussi considérer l’ajout de classes d’adaptation scolaire. L’intégration à tout prix a permis de sensibiliser les intervenants et la population à la réalité de plusieurs enfants injustement marginalisés jusque dans les années 1990, mais elle a créé l’éducation à trois vitesses et une dévalorisation importante de l’école publique. Entre deux extrêmes, il existe un juste milieu.

Il faut également valoriser le métier de T.E.S. et investir dans leur formation. Ce sont ces personnes qui apporteront la plus grande aide dans les classes. En collaboration avec l’enseignante ou l’enseignant, elles peuvent intervenir en classe ou à l’extérieur de celle-ci, avec un élève ou un petit groupe, tant pour des problèmes d’attitude que pour certaines situations didactiques. Elles soulagent les titulaires d’une multitude de tâches qu’on leur a octroyées à travers les décennies et qui n’ont pas grand-chose à voir avec ce pour quoi ils ont étudié.

Finalement, il faut investir dans les bâtiments et le matériel. Si les nouvelles écoles sont construites pour répondre aux réalités du 21e siècle, il en existe aussi qui ont été inaugurées dans les années 1960, 1970 ou 1980 et pour lesquelles les infrastructures ont été entretenues, mais peu ou pas modifiées. Et certains ajouteront que même au niveau de l’entretien, les responsabilités n’ont pas été assumées.

Alors voilà. Même si on nous propose une augmentation salariale substantielle, elle est sans intérêt si aucune mesure n’est prise pour améliorer les conditions de travail en éducation. Cet accord de principe ne mérite donc pas notre appui. Depuis les trente dernières années, les gouvernements successifs n’ont eu de cesse de marteler que l’éducation constituait leur priorité, mais, chaque fois, ils ont géré au jour le jour et n’ont jamais élaboré de plan à long terme. On a vu des bâtiments en décrépitude, un écart s’accentuer entre l’école publique et l’école privée, des départs massifs de membres du personnel et des facultés universitaires qui se vident. On panse les plaies, mais on ne se préoccupe pas de la guérison du malade.

Jusqu’à récemment, je me suis tenu loin des questions syndicales. Pour être franc, ça m’ennuyait. Le militantisme me rebutait. J’ai mené cette fois la bataille parce que la cause était juste. Je pense que nous avons convaincu la population de la gravité de la situation. Ce qu’il faut maintenant comprendre, c’est qu’elle deviendra critique si on se contente de ce qui nous est proposé.

Mercredi prochain, je voterai contre l’entente de principe.

1 Saint-Arnaud, Pierre. Bernard Drainville confiant qu’il y a un adulte dans chaque classe pour la rentrée. Le Devoir, Montréal, d’après la Presse canadienne. Le 29 août 2023.


Dans le cours de français

On m’a fait parvenir cette photo, prise dans la vitrine d’une boutique d’un centre commercial.

#LeProfCorrige

Un manteau, des manteaux.
Un mental, des mentaux.

Rien à ajouter.


Dans le cours de musique

Victoria Malenfant est née à Paris, mais vit à Montréal depuis son adolescence. Donnant parfois dans la chanson française et parfois dans le jazz, elle combine ici les deux pour nous offrir sa version personnelle de La Javanaise, de Serge Gainsbourg.

Victoria Malenfant – La Javanaise – Live Session at Sud-Ouest Studio – #musiquebleue

La bonne nouvelle de cette semaine

Plusieurs journalistes et chroniqueurs de La Presse, dont Mayssa Ferah, Hugo Dumas, Isabelle Hachey, Rima Elkouri et Yves Boisvert, ont fourbi leurs premières armes en participant aux stages d’été qu’offre depuis toujours le quotidien montréalais. Chaque été, je me plais d’ailleurs à rechercher la mention stagiaire sous le nom de l’autrice ou de l’auteur des articles. Eh bien, La Presse embauchera de nouveau des étudiants en journalisme et en photographie l’été prochain, afin de leur donner leur première chance. Une dizaine d’entre eux seront retenus, parmi celles et ceux qui auront soumis leur candidature avant le 16 février.

La relève journalistique, c’est mon Star Académie à moi !


Billet du 12 janvier 2024 : Retour en force

J’ai sourcillé en lisant la chronique de Francis Vailles1, cette semaine. Je me suis surtout demandé quelle était la motivation, quel était l’objectif, derrière cette publication dans La Presse ? Les enseignantes et enseignants au sommet de leur échelle salariale dépasseront les 100 000 $ par année dès avril prochain ? Et puis quoi ? Quand on tourne autour du pot comme il le fait, c’est qu’on espère que les lecteurs tireront leurs conclusions à partir de sous-entendus.

Dans son texte, Vailles qualifie quand même cette entente salariale de satisfaisante. Pourquoi ? Parce qu’elle fait franchir à des profs du primaire et du secondaire la « barre magique » des 100 000 $ ? À ce que je sache, il est pas mal toujours resté silencieux lorsqu’il s’agissait des salaires des ingénieurs, des pompiers ou des cols bleus de la Ville de Montréal, pour ne citer que ces quelques exemples.

Personnellement, ce ne sont pas les 100 000 $ que je retiens dans cette entente salariale. Ce sont plutôt les 17,4 % sur cinq ans, auxquels s’ajoute une clause d’indexation à l’inflation pour les trois dernières années de la convention collective. C’est ce qui permettra aux enseignantes et enseignants de maintenir leur pouvoir d’achat.

Au final, est-ce que mes collègues affiliés à la FAE et moi-même avons fait 22 jours de grève pour obtenir un salaire annuel de 100 000 $ ? Absolument pas. Je l’ai mentionné dans mon billet de la semaine dernière 2, je ne serai personnellement satisfait des ententes que si elles permettent d’arrêter l’exode du personnel scolaire et si elles ramènent des étudiantes et des étudiants en éducation dans les universités. Le salaire y contribuera sans doute un peu, mais c’est avec des changements au niveau de la composition des classes et avec un allégement de la tâche qu’on y parviendra. Et là-dessus, aucun élément de l’entente de principe n’a encore été dévoilé.

1 Vailles, Francis. Les enseignants passent au-dessus de 100 000 $. La Presse, Montréal. Le 9 janvier 2024.

2 Billet du 5 janvier 2024 : Journal de vacances des Fêtes (2e de 2).


Dans le cours de mathématiques

Quelques heures après avoir pointé la FAE du doigt pour manipulation de l’opinion publique 3, la journaliste Emmanuelle Latraverse s’y est elle-même risquée en faisant une déclaration, sur les ondes de TVA nouvelles, qui n’a probablement pas manqué d’influencer l’opinion des téléspectateurs. Elle a mentionné que les élèves des écoles fermées en raison des 22 jours de grève de la FAE avaient ainsi été privés de 528 heures de cours. Sachant qu’une année scolaire complète compte 900 heures de cours, je savais bien que l’information n’avait aucun sens.

Les élèves fréquentent l’école pendant 7 heures par jour, mais en déduisant le temps requis pour le repas et les récréations, chaque jour, ils ont 5 heures de classe. Le bon calcul est donc le suivant : 22 jours de grève x 5 heures de cours = 110 heures perdues. C’est beaucoup, mais on est loin des 528 prétendues.

Comment madame Latraverse en est-elle donc arrivée à 528 heures ?

On obtient 528 heures si on tient pour acquis que les élèves reçoivent des cours durant une journée entière, soit 24 heures. (22 x 24 = 528)

La tentation est forte de soumettre ce problème mathématique à mes élèves de 6e année. Je demeure persuadé que la plupart obtiendraient la bonne réponse.

3 Latraverse, Emmanuelle. La FAE a manipulé l’opinion publique : Une réforme du syndicalisme s’impose. Le Journal de Québec. Le 8 janvier 2024.


Dans le cours de français

Il peut arriver qu’une entreprise ou un produit se heurte à un mur une fois exporté dans un autre pays, si à cet endroit son nom prend une consonance peu inspirante. J’en veux pour exemple ce modèle de véhicule, jadis populaire au Canada et aux États-Unis, mais qui n’a jamais su trouver sa niche plus au sud :

En espagnol, Nova signifie « ne va pas ». Cette expression est utilisée en particulier au Mexique et dans les autres pays d’Amérique du Sud.

Cette semaine, les publicités de deux compagnies américaines désirant étendre leurs tentacules au Québec m’ont fait éclater de rire. C’est une coïncidence : les deux entreprises sont des services de livraison de repas.

La première s’appelle Chefs Plate.

Traduire le nom par Les plats du chef ou Le plat des chefs aurait probablement donné un résultat plus attrayant. C’est « plate » pour eux !

Quant à l’autre, elle s’appelle LAbite.

Bon, j’admets que La bouchée de Los Angeles n’aurait guère été préférable. Mais je me plais à imaginer quelqu’un qui lance : « On commande chez LA bite ? ».


Dans le cours de musique

Mélanger les genres et mélanger les styles. Je viens de découvrir la musique de Nicolas Lalonde. Il vient de lancer son premier album, Alternance. Celui-ci se veut un recueil de pièces composées, enregistrées et réarrangées au cours des dix dernières années. La poésie est belle, alors que l’assemblage d’instruments acoustiques et électroniques nous ramène quelques décennies en arrière. Voici la pièce Je comprends vite quand on m’explique lentement.

Nicolas Lalonde – Je comprends vite quand on m’explique lentement – Alternance – #musiquebleue

La bonne nouvelle de cette semaine

Elle sera simple, courte, belle et très personnelle. J’ai retrouvé ma classe et mes élèves. Aucune nouvelle n’aurait été meilleure que celle-ci.


Billet du 5 janvier 2024 : Journal de vacances des Fêtes (2e de 2)

En premier lieu, je vous formule mes vœux pour une merveilleuse année 2024. À toutes et à tous, je souhaite la santé. La première chose à considérer est la santé physique, afin de profiter pleinement de la nature et des petites joies qu’elle nous réserve. La santé mentale, également, pour que de chacun de ces éléments se dégagent des instants de bonheur dont la beauté vous soit perceptible.

Cette santé physique et mentale, je nous la souhaite aussi en tant que société. Bien sûr, pour ne pas surcharger un réseau de santé déjà abondamment fissuré, mais surtout pour préserver une force et une résilience collectives face au flux quotidien de nouvelles négatives servies par les médias d’information et les réseaux sociaux.

À toutes, à tous, à nous, une bonne, heureuse et saine année.


Sur mes écrans

Dieu est partout, nous a-t-on longtemps répété. En 2024, l’être humain aussi à partir du moment où il a un téléphone intelligent en poche. Il était donc illusoire pour le gouvernement et les grandes centrales syndicales de s’imaginer que les contenus des ententes de principe demeureraient secrets jusqu’à leur présentation aux différentes instances. Les premières fuites se sont produites cette semaine.

On a donc appris que les travailleuses et travailleurs affiliés au front commun intersyndical avaient obtenu des augmentations salariales de 17,4 % sur cinq ans, ceci assortit d’une clause de protection du pouvoir d’achat pour les trois dernières années de l’entente. Cela signifie que si l’inflation dépasse la hausse salariale prévue au cours de l’année, celle-ci sera ajustée en conséquence. On évoque également des gains dans le domaine des assurances collectives et un statu quo quant aux régimes de retraite.

Je ne me prononcerai pas maintenant sur ces différents points, sauf pour indiquer qu’il s’agit d’éléments substantiels qui méritent d’être réfléchis et discutés. Étant moi-même affilié à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), dont aucune ligne de l’entente de principe n’a encore fui, je préfère me garder une réserve pour l’instant.

Avant d’approuver ou de rejeter ce qui nous sera proposé, j’aurai deux questions pour mon syndicat et j’arrêterai ma décision à partir des réponses que j’obtiendrai. Les deux questions seront les suivantes :

  • Est-ce que cette entente nous permettra d’attirer et de retenir des étudiantes et des étudiants dans les départements de la Faculté d’éducation de nos universités ?
  • Est-ce qu’elle stoppera l’hémorragie de personnel qui sévit de manière importante dans le milieu scolaire depuis de nombreuses années ?

Bien sûr, à moins d’une démonstration déjà claire et limpide dans le libellé des offres, je m’attendrai aux justifications pertinentes qui étaieront une éventuelle réponse affirmative. Je souhaite ardemment et sincèrement pouvoir tourner la page de ce chapitre de ma carrière. Toutefois, je refuse d’avoir perdu en vain 22 jours de salaire.


Dans mes écouteurs

Révélation Radio-Canada pour la période 2023-2024, Waahli est un rappeur québécois qui s’accompagne de rythmes caribéens. Impliqué dans la communauté, il donne également des ateliers d’écriture dans les écoles.

Après avoir produit deux albums, en 2018 et en 2022, il nous arrive cette fois avec un microalbum regroupant cinq pièces, Saponification. Heureux de présenter du reggae en #musiquebleue, voici la chanson Bom Pase.

Waahli – Bom Pase – Saponification – #musiquebleue

La bonne nouvelle de cette semaine

Le jour de Noël, le site de Radio-Canada a publié une liste de dix bonnes nouvelles environnementales, qui ont été répertoriées au cours de l’année 2023. Plusieurs de ces nouvelles nous touchent indirectement en ce sens où elles inspireront sans doute nos décideurs. Cependant, dans le lot, deux des dix nouvelles nous concernent directement.

D’abord, l’île d’Anticosti, qui a officiellement fait son entrée au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Il s’agit d’une mesure protectrice d’importance pour ce territoire québécois.

De plus, le reportage de Radio-Canada mentionne la revitalisation de l’île Tekakwitha par la communauté mohawk de Kahnawake.

10 bonnes nouvelles environnementales en 2023. Radio-Canada.ca. Le 25 décembre 2023.