Il ne reste qu’une petite semaine à l’actuelle année scolaire. Pour un enseignant de 6e année du primaire, c’est la période de pointe. Beaucoup plus qu’un début d’année, contrairement à la situation dans d’autres degrés. C’est le moment où on corrige les dernières évaluations et où on rédige les bulletins. C’est aussi celui où l’on confirme les classements au secondaire, tout en mettant à jour les dossiers des élèves.
Mais également, ce sont des heures travaillées à leur organiser un passage primaire-secondaire, incluant une célébration des finissantes et des finissants. On est loin d’une cérémonie à grand déploiement avec bal, mais ce départ de l’école primaire se doit d’être souligné. Les jeunes termineront dans les prochains jours une année particulière, marquée par des contraintes sanitaires qui sont venues leur compliquer la tâche et perturber leur quotidien au moins autant qu’à nous, membres du personnel scolaire. Ils méritent toute notre admiration.
Dans le cours de français
Pour un enseignant, il est très gratifiant de constater que ses élèves s’autocorrigent, parfois entre eux, mais qu’en fin de compte, on identifie toutes les erreurs dans un texte. Le député Enrico Ciccone a ainsi vu à apporter un correctif à sa propre publication, avant qu’un membre de la communauté Twitter ne lui en suggère deux autres.
#LeProfCorrige
Ici, euh… Je n’ai plus rien à mentionner !
Dans le cours de musique
Mes goûts musicaux sont généralement éloignés du rap et du hip-hop, mais j’aime bien FouKi. De même, je passe mes dimanches soirs à regarder Tout le monde en parle, plutôt que La voix, mais Alicia Moffet, une ancienne participante à l’émission dominicale de TVA, a su retenir mon attention avec son immense talent. Quand les deux s’unissent, le résultat s’avère très intéressant. Voici la chanson Ciel, en #musiquebleue.
La bonne nouvelle de cette semaine
L’homme était un pur inconnu il y a à peine six mois. Son histoire a secoué le Québec entier, en février, quand après avoir été accusé de tentative de meurtre sur un policier et avoir passé six jours en détention, les autorités l’ont finalement libéré et ont admis avoir commis une erreur sur la personne. À l’époque, sa conjointe était enceinte, ce qui avait ajouté à l’émotion des Québécois.
Mardi, Mamadi Camara a partagé cette photo, accompagnée du commentaire « … et les nuits blanches débutèrent !! ».

Source : Twitter
Parions que les nuits blanches évoquées n’ont rien à voir avec celles injustement passées en détention. C’est un bonheur qui à lui seul peut faire oublier, du moins momentanément, de bien gros tracas.
Une réflexion sur “Billet du 11 juin 2021 : Bravo à nos élèves !”